Passer à
autre chose. L’entendre me chuchoter welcome back to freedom.
On n’est jamais que ce que l’autre veut voir en nous. Il a décidé que j’étais ça, que je vivais comme ça, il n’en démordra pas. Je suis dans sa case et il refuse que j’en sorte. Alors. Welcome back to freedom ma belle ; et profites-en. Parce que – c’est bon. Simplement.
Welcome back to freedom. T’as chopé ta vague et tu la tiens. Tu glisses. D’un univers à l’autre. De ton univers au sien, aux leurs, à l’heure. Au foie qui en souffrira – déjà. Tu saisis maintenant. Décrire sa trajectoire. La décrire et la vivre à la fois ; décrire ce qui n’existe pas encore ou bien ? Je décris ma propre trajectoire - cette fois. J’ouvre mes yeux. Je sens l’intensité et je la vis – tout est là. Projectile, projection, projet : c’est la même chose au fond. Oui, la même chose. Et ce qui est incroyablement drôle c’est que tu sens que ce que tu es en train de devenir colle à ce qu’il aimerait que tu sois – et je trouve ça beau, beau parce que d’un cynisme décapant. C’est bon surtout. D’avoir compris ça. Que l’on est pour l’autre ce qu’il veut voir en nous – qu’il n’est pour moi que ce que je veux voir en lui ?
Ne te pose pas de question. Avance, trace ta route. Qu’il te
suive ou non n’a plus d’importance. C’est toi que tu cherches ; c’est toi
qui fais ton chemin. Rien d’autre.
Welcome back to freedom.
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