Faire ta bonne action, gagner dix euros à ce jeu là. C’était pas toi. A côté seulement. Happée par un ailleurs inévitable.
Parler plus aujourd’hui que jamais auparavant – comme si. C’est à n’y rien comprendre et puis ça m’est égal. Je me saoule de fatigue et puis, avancer comme on peut. Imaginer que ? Pas lui, non t’as jamais cru aux trucs qui recommencent après. Après quoi en fait ? Ce rien ce désert hallucinant ponctué d’absence et de vide ?
Mais tu vas t’en sortir. Parce que tu te mentiras tellement que tu parviendras à te convaincre que ce n’était qu’illusoire. Hallucination, mirage, quoi qu’il en soit tu n’as pas pu t’en saisir – et tu jures tes grands dieux qu’on ne t’y reprendra plus ; pourtant… T’as bien envie quand même de tomber dans d’autres filets, d’autres éphémères, d’autres pour toujours et puis… T’es droguée à ça, tu sais pas autrement. Tu pourras toujours te dire que t’y crois pas, le rêve continuera de brûler ; brûler le corps la chair l’esprit et consumer ce qui reste de toi, évidemment c’est douloureux mais tu pensais quoi que t’allais t’enfuir sans payer ?
Commentaires :
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Et si ce sont tous tes sens qui se régalent, c'est bien ton coeur qui payera l'addition. On peut dire ce qu'on veut des sens. Ce n'est jamais eux qui ont mal. Les sens ne sont jamais vraiment déçus. Ou du moins pas en amour.
Car oui, sa bouche etait douce, tu y aurais bien laisse tes levre un peu plus long. Mais finalement, un de plus, c'est toujours un de moins avant le bon. A moins que... ce ne fut lui... ? ...zut
Tu ne sauras jamais. Et peut-etre tu préfères, car la fatalité de le voir s'envoler, lui et tes reves, sans vraiment y faire quelque chose aurait surement eu raison de ta raison, ou bien plus encore.
Et en passant, encore et toujours de très beaux textes. Merci.