Ecrire encore. Parce que oui, c’est facile. Facile d’écrire, facile cet intangible, cet irréel. Les idées floues et le vague au-delà ; avoir envie de, et puis, oui, je ne sais pas. Simplement vouloir me sentir belle dans leurs yeux. Chercher à combler mon manque de confiance par ce qu’ils me renvoient de moi. Me sentir fragile, me savoir excessive, être consciente pourtant d’être capable de me relever encore et encore, être comme ça, comme je suis, avec mes peurs et mes idéaux, mon absolu et ma facilité, sur le fil.
Avoir passé la nuit contre son corps. Avoir aimé ça. Ne pas toujours
sentir où ça mène, poursuivre des rêves qui n’auront peut être jamais corps –
oublier quelques instants. Et si j’égare mes minutes entre deux verres,
absences et stop, rentrer à pieds, passer des coups de téléphone et laisser des
messages. Se rappeler ces autres soirées près d’un autre lui, avec lui, chaque
été vos lèvres qui se sont touchées, et puis rien, vous n’avez jamais été plus
loin que ça, regarder les étoiles couchés sur l’herbe humide, ses grands yeux
bleus qui te dévoraient et les mains qui auraient aimé, pourtant. Les
festivals, les champs de tentes, son lit et puis Paris, l’électro et toutes ces
lumières, les étincelles dans vos sourires. Et maintenant qu’est ce que tu vas
faire, t’en sais trop rien, te diluer en soirées pour cesser d’avoir peur, pour
te laisser croire un instant que tu es un peu jolie… Danseuse de corde,
équilibre fragile. Tu files, ténue, éphémère, invraisemblable et alors ?
Tu te sens insaisissable et virevoltante, mais tu ne sais plus t’arrêter, tu
voudrais juste plus loin aller plus loin encore, sentir ton ventre se serrer,
les étoiles dans les yeux et pourtant,… Tu te perds en conjectures, tu te perds
ou tu t’égares et maintenant ? Et si tu le rencontrais enfin, ton passé
oublié, ton avenir en coïncidence, et la vie en passade, parce que. T’aimerais
tellement.
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