Cette
fête de la musique dont je n’ai pas profité. Merci papa.
Les
choses se tassent et s’entassent enfin, et n’attendent plus que d’être remisées
quelque part ; une belle journée au lac, et puis ce midi notre dernière
réunion, et après ? Et après. Un brin de nostalgie tout de même, mais
c’est sans doute mieux comme ça. Et il y aura cette publication, dans laquelle
nous serons réunis pour encore un bon bout. Figés par les mots, imprimés,
publiés ; un rêve également que je touche du bout des doigts.
Et
après. Et après il y a les vacances. Les festivals. Le hamac, le camping
sauvage, l’impro, les fruits le sport les grasses mat’ l’océan le soleil et les
fiestas. Le mémoire à rédiger. La date de soutenance à fixer… T’es presque
impatiente de t’y atteler, d’écrire pour et non d’écrire pour que les mots
résonnent ce qui t’anime.
Et
puis il y a eu aussi ce concert de clôture et toutes les émotions ; L. qui
était là, ce moment intense avec lui, sa surprise de me voir travailler
là-dessus ; j’étais tellement heureuse de l’avoir surpris au tournant…
Depuis le temps… Deux ans, deux ans sans nouvelles, deux ans sans rien. Oui,
intense. Et puis il y a eu aussi ça et ça et ça, et ça également, en tous les
cas je volais d’un sourire à l’autre, rassurée, sereine, une bonne gorgée de
plaisir…
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