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Partir

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Ne pas oublier :

Maillot de bain
Appareil photo + chargeur
Pilules
Bolasses
Balles contact
Chargeur de portable
Ordi/batterie/alim
Bouquins pour mémoire
Carte grise
Couper gaz et élec + ouvrir frigo
Mettre vélo à l’intérieur avec sa clé
(Lunettes)


Ranger, trier, empaqueter, lister, nettoyer… Encore un départ. Partir avec mon passeport, on ne sait jamais, pourquoi pas. Réfléchir aux livres à prendre pour ce mémoire, aussi. Deux mois c’est long mais c’est court à la fois, quand on sait tout ce que j’y trame. Jeter un œil à cet agenda des festivals, me dire que j’y passerais bien un moment… Savoir que je vais passer à Genève, que je vais peut être travailler ici en aout, les week ends sur les marchés, que ça laisse peu de temps entre les allers et retours d’ici à là en passant par ailleurs.
 

Voir que les choses se téléscopent et c’est tant mieux, sans doute ; ce démontage et puis le reste, cette fois c’est bel et bien terminé quand les bonjour ne trouvent plus d’écho.


Prévoir de revoir les amis d’il y a longtemps, noter l’agenda des soirées prévues et imprévues, surtout laisser place au hasard malgré tout. Réfléchir un peu à cet avenir tout proche en me disant que de toute manière on s’en fout ce soir c’est Morcheeba et puis ; demain la route, il me faut du Tino Rossi...

Partir, fuir encore sans doute, les histoires à peine ébauchées et les espoirs à dérusher. Savoir que le film de ces derniers mois défilera au rythme des kilomètres avalés, parce que. Il y a ce que tu commences sans t’engager avec trop d’insouciance, tu pensais que ça n’était qu’un jeu mais ça n’en était pas pour eux ; tu les as dit les « je crois que ça ne va pas être possible », tu les as bien trop entendus sortir de ta bouche, t’en veux plus, t’en peux plus, tu voudrais juste t’abandonner et baisser ta garde, pour une fois, te laisser aller sans y réfléchir, juste être bercée, pourquoi pas, c’est quand même pas si mal.

Et ces deux mois, c’est le tien. Ton propre voyage, libre et éphémère, sans attache. Pressée qu’il commence et pourtant à peine envie de quitter ici, parce qu’ici c’est ton seul repère. Qui t’attendra à bras ouverts quand tu reviendras t’y réfugier comme une bête blessée. Ou quand tu rentreras, simplement, après un été riche de partage.


Ecrit par Perfect-plank, le Jeudi 3 Juillet 2008, 12:42 dans la rubrique Actualités.


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