Concert… Pfiou. Tant de choses et puis finalement, rien qui n’en vaille la peine de chercher les mots. Se dire on verra, en attendant l’été qui démarre avec paresse. Se dire à dans quelques mois, c’est déjà trop. Se dire t’as flippé alors t’as fait n’importe quoi, juste parce que c’est plus facile – ne surtout pas te laisser croire que tu pourrais t’attacher, surtout ne pas te laisser te prendre au jeu, surtout ne pas y prendre goût ; prendre peur et fuir encore, c’est sûrement ce que tu sais faire le mieux. L’évasion ne s’imposait pas, pourtant. Enfin, il parait. Il parait même que t’y as cru ces instants là, à peut être t’égarer au creux de son sourire, te perdre pour mieux saisir ses doigts dans ton égarement. Ouais, et pourtant, tu t’es échappée parce que c’est toujours plus facile de partir que de laisser l’autre te quitter ; tu voulais simplement que sa main n’abandonne pas tes paumes glacées, pas cette fois – alors tu l’as déçu, lâcheté facile, futilité d’un enfantillage qui n’en est plus à notre âge. T’as accordé des danses sans musique et noyé ta facilité sous trop d’alcool, encore ; ne reste qu’à pouvoir encore te trouver face au miroir et soutenir ton propre regard, maintenant.
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