Il parait que c’est facile. Tomber dans la facilité, mais m’endormir seule, parce que. Il valait mieux ça, sans doute. Prendre le temps d’avoir le temps ; prendre le temps de ne pas s’oublier tout à fait au détour d’une soirée – se respecter soi même surtout, et puis ceux qui croisent ma route. C’est tellement plus simple de s’en foutre, de se réveiller près d’un presque inconnu dont on ne sait rien, tellement plus simple de faire comme si rien n’avait d’importance. Non on ne se prend pas au sérieux et pourtant. Choisir de fuir encore ? Décider un pourquoi pas ou se laisser encore voguer au gré des envies ? Prendre le temps puisque rien ne presse. Que la seule évidence est de penser à l'ami voyageur sur le retour et de ne pas projeter sur la suite ; parier sur l’avenir ou se jouer de l’instant, peut être seulement se consacrer égoïstement à écrire – enfin – ce fameux mémoire, puisqu’il faut bien s’y mettre.

Les processus d’appropriation des espaces publics. Ecart entre l’intention du concepteur, la réalisation et l’usage. Grille d’analyse à développer au travers d’une étude de cas ; cependant qu’est ce qui définit cet espace comme un espace public ? Cette seule question pourrait bien être l’objet d’un bon paquet de pages et ce n’est pourtant pas le propos ; alors prendre ça comme postulat de départ : cet espace est un espace public, analysons le comme tel. Et puis appliquons la grille ainsi construite à d’autres ‘espaces publics’, pour voir.

Mais la concentration manque et des pensées saugrenues viennent perturber la réflexion ; quoi qu’il advienne il n’y a visiblement pas de paix, mais une absence évidente. Cesser de réfléchir et se laisser porter par l’instant, se dire on verra bien. Se dire j’aimerais faire l’amour, et justement pour cette seule raison - rien ne presse.