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Cataclysmes

Vouloir rentrer chez soi, retrouver la quiétude. Regagner la simplicité et le rythme binaire dormir-écrire. Avoir besoin de calme et d’isolement. Ne plus supporter les crises incessantes et sans queue ni tête ; ne pas savoir par où prendre le problème, puisque celui-ci n’existe pas. Il n’y a que quelques réalités dont se saisir : l’obligation de rendu, l’impossibilité de travailler ici – sollicitations de toutes parts et de toutes sortes.

Ne plus vraiment savoir, t’aimerais partir aujourd’hui mais tu sais que ça ne ferait qu’accentuer encore la tension – palpable, tangible, presque concrète. Alors tu concèdes une journée, tu dis ok alors je pars vendredi, je passe la journée de demain avec vous où vous voudrez, mais aujourd’hui laissez moi seule, sortez, bougez, mais je dois travailler. Comment un parent ne peut-il pas entendre ça, comment peut-il reprocher à son enfant de réclamer du calme pour parvenir à valider son année d’étude ? Il y a encore bien des choses qui te dépassent et que tu ne peux comprendre – dont tu ne peux te saisir, que tu ne peux prendre avec toi, ni sentir en toi-même ; à l’intérieur.

Tu sens déjà que ce départ de vendredi aura encore son lot de cataclysmes ; un départ un 15 aout, mais tu n’y penses pas, reste ici ce week-end et ne pars que lundi. Mais tu ne céderas pas, pas une journée supplémentaire ou bien c’est ton propre équilibre que tu abandonnes.


Avoir besoin de lui. Avoir envie de lui dire sors-moi d’ici, viens me chercher, emmène-moi où tu voudras et on n’aura qu’à disparaitre. Se faire oublier. Simplement être en paix, simplement faire cesser le flot des complications incroyables quand il ne s’agit que de quelques jours – quand après tout tu ne demandes qu’une chose : qu’on te laisse la possibilité de réussir. Alors tu te sens bouillir et sentir que tu vas cesser de demander pour prendre. Pourtant.

Tu te dis que t’aimerais être près de lui. Que le reste t’est complètement égal – ta famille, ton mémoire, ta tenue d’aujourd’hui et ton lit défait. Tu t’en fous pas mal après tout, t’en as fini des prises de tête pour rien et des innombrables engueulades quand on ne suit pas à la lettre le programme établi. Tu ne peux pas tout planifier dans ta vie, ça t’étouffe. Tu aimes organiser quelques dates clés, mais pourquoi ficeler tellement les choses que plus aucune place n’est laissée à l’imprévu, au retard pris, à l’inévitable nécessaire…

T’as envie de lui dire chéri, je veux vivre près de toi, je veux pouvoir te connaître au quotidien et traverser bons et mauvais moments – je t’aime. Mon cœur, plus rien de tout ça ne m’atteint dès lors que je tourne mes pensées vers toi ; le calme qui m’avait gagné après ce week-end près de toi, qui m’a redonné confiance et certitude que j’y parviendrai, à temps, ce calme-là, chéri, est la preuve évidente que tu es celui avec qui il m’est nécessaire de traverser l’existence – dans un bonheur que je ne pensais plus jamais connaître. Je regrette de ne pas pouvoir donner plus d’élégance à ces mots, je regrette la pauvreté de mes écrits et l’absence de mes paroles ; il n’existe certainement rien de plus : je t’aime.


Ecrit par Perfect-plank, le Mercredi 13 Août 2008, 11:48 dans la rubrique Actualités.


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