Revoir ceux d’il y a quelques mois à peine.
Se retrouver, dans le même bar, avec les mêmes personnes. Comme si rien n’avait changé, ou si peu. On est tous encore là n’est ce pas ? Et nos absents ne sont pas si loin…
On demande quelques nouvelles, on parle des quelques festivals auxquels on est allés, celui auquel on ira, à Marseille, fin septembre. On se raconte des voyages et des épopées fantastiques, comme si c’était un voyage au centre de la terre. On s’invite à des soirées qu’on organisera sur le pouce, on voudrait surtout croiser des sourires et puis – il ne semble y avoir que l’ennui d’un travail déjà trop pesant alors qu’on ne le commence qu’à peine.
Et puis il y a de la bonne humeur qui arrive, ceux qui viennent de rentrer du Sziget, fatigués mais waw, ceux qui sont juste heureux d’être là après une journée bien terminée, les souvenirs de vacances qui sont déjà dans la mémoire comme faisant partie du passé alors que ce n’était qu’hier.
Voilà. C’est chez moi tout ça, chez moi le « hasard » de se retrouver tous au même endroit, au même moment, de croiser ici et là et puis là encore un visage connu au milieu de la foule des sans consistance.
Rentrer tôt, prendre le temps de savourer les retrouvailles ; penser à ce week-end qui approche, au barbec’ à la maison du bonheur, t’aimerais bien l’emmener là-bas, même si t’es pas sûre qu’il aimerait cette ambiance-là. Mais les gens qu’on y rencontre sont tellement hétéroclites que tu ne t’en fais pas tellement, évidemment ça se passerait bien puisque tout le monde est le bienvenu. Et puis il y aura les hangs, six ou sept joueurs de hang en tout, rien qu’à nous, rien que ; histoire de planer un peu et de s’envoler loin d’ici, mais tous ensemble, parce que.
Ca te manquait, quand même un peu, tout ça.
T’espère qu’il s’y sentira bien, parce que la semaine prochaine il y aura aussi quelques soirées, quelques apéros, histoire de.
Pour bien débuter l’année.
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