Oubli
Rentrer tôt, croiser des arbres sombres, voir un type vomir
sur un banc sa bière à la main. Et puis disparaitre. S’effacer dans la nuit,
oublier jusqu’à ma propre existence. Surtout, ne plus rien sentir, plus rien ;
ni mouvement du cœur ni sensation, juste la démesure de l’oubli. Oublier le
bonheur que tu voyais poindre, oublier le rêve, oublier. Plus rien. Parce que
les tempêtes incessantes et les sillons de larmes ont déjà trop fait leur
travail, et que sapée de l’intérieur tu n’aspires plus – juste un grand vide
peuplé de sourires inutiles et de silences éternels.
T’évader dans une solitude salutaire est juste plus simple. Tu fais tout de travers, toi et ta gorge sans son, quand les mots se bousculent ils n’ont que l’amer du désespoir ; quand son arrivée t’obsède et qu’il hésite, quand il te trouve bizarre alors que tu n’as que des larmes pour te vider de son absence. Mais surtout accepter avec douceur et bonheur, patience ; mais tu n’es plus que cette douleur de son hésitation. Tu es mal d’être loin, mal de l’incertain, mal de surtout ne pas avoir le choix ; la peur que tu ressens n’en est pas une, rappelle toi que c’est lui qui va faire changer sa vie, lui qui se joue en face à face avec son avenir.
Désarmée tu n’as que le silence, le silence plutôt que cette peur qui t’est interdite et qui s’insinue en toi avec la délectation d’un drame qui approche et s’installe lentement.
Tu en rêves pourtant, si souvent. Tu t’imagines tellement, avec lui. Mais l’absence est un poids que tu es incapable de porter.
T’évader dans une solitude salutaire est juste plus simple. Tu fais tout de travers, toi et ta gorge sans son, quand les mots se bousculent ils n’ont que l’amer du désespoir ; quand son arrivée t’obsède et qu’il hésite, quand il te trouve bizarre alors que tu n’as que des larmes pour te vider de son absence. Mais surtout accepter avec douceur et bonheur, patience ; mais tu n’es plus que cette douleur de son hésitation. Tu es mal d’être loin, mal de l’incertain, mal de surtout ne pas avoir le choix ; la peur que tu ressens n’en est pas une, rappelle toi que c’est lui qui va faire changer sa vie, lui qui se joue en face à face avec son avenir.
Désarmée tu n’as que le silence, le silence plutôt que cette peur qui t’est interdite et qui s’insinue en toi avec la délectation d’un drame qui approche et s’installe lentement.
Tu en rêves pourtant, si souvent. Tu t’imagines tellement, avec lui. Mais l’absence est un poids que tu es incapable de porter.
Ecrit par Perfect-plank, le Lundi 25 Août 2008, 14:58 dans la rubrique Actualités.
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