Découvrez Röyksopp!
C’est comme des montagnes russes et puis c’est ta vie ;
les gens la pluie les réunions les vieux dossiers qu’on dépoussière et les
porte bagages. Il y a la fille qui s’anime et ses pieds nus sur la rue dansent
et dansent encore, elle est belle et ses petits pieds la peau blanche et
fragile. Tu l’observes se concentrer et sa maladresse attentive n’en est que plus
touchante ; tu l’aimes évidemment parce qu’elle est elle-même et tout
parait plus simple tout à coup – ses petits pieds et puis ce bonheur de les
voir s’agiter, les rires et elle est belle un point c’est tout, comme si tout
son corps se mettait au service de son cœur.
On croit pouvoir mais on n’en sait rien enfin, c’est comme
ce bras qui donne le vertige et le ptit tunisien qui me dit à cette heure ci tu
dois pas croiser les flics. L’estomac sous la langue et le verre d’eau toujours plein dans la main, la journée qui s’amplifie,
modulations comme si elle avait ses propres intonations mais finalement ;
on n’a pas réussi mais c’est plutôt bien, et puis tu pars avec le son parce qu’un
rien t’emmène alors tu pars en voyage. Y’a demain et le temps, le temps, l’instant ;
cliché d’un regard par la fenêtre sur le paysage qui défile qu’on connait par cœur.
Quand tu abandonnes ta journée pour laisser trainer tes fesses sur un
rembourrage élimé qui en a vu quantité d’autres de derrières. Alors t’as la
fumée parce que ça t’apaise mais si la colère passe la douleur reste, quand l’incompréhension
résonne comme un gong et que ta journée kidnappée happée par des rails trop
lents.
Commentaires :
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nolita
C'est vraiment beau ce rythme sur ces mots, la mélodie fait comme une vague régulière et ça souligne l'intonation de chaque syllabe.. j'ai bien aimé te lire, ça fait longtemps en plus. Et puis les trains, la colère, la douleur et l'incompréhension ça me touche, gros bisous...