Me demander ce qu’il en pense, en vrai. Parce que oui c’est
quand même plutôt marrant, mais pas tant que ça en fait, pas si on commence à
resituer le contexte, pas quand on repense à avant, pas quand on se prend à se
dire à nouveau pourquoi pas. Alors, se sentir un peu seule. Avec ton eczéma
plein la tronche. Essaie de te planquer derrière, ça peut peut-être marcher.
Tiraillée, oui c’est le terme, évidemment, tiraillée entre l’envie d’arrêter de
réfléchir et de juste en profiter, et puis celle d’un pourquoi pas à la con qui
me trotte dans la tête, bien que. Qu’on a déjà essayé et c’est pas la peine et
on n’est pas pareils et on n’a pas envie de s’engager là dedans, on va tout de
même pas se relancer dans un de ces scénarios à la con où surtout faudrait pas
qu’on devienne, même un tout petit peu un couple – surtout pas. Et puis merde à
la fin, se demander pourquoi c’est tellement différent quand on n’est plus
ensemble, pourquoi bizarrement c’est… tellement mieux. Je veux dire, avec plus de qualité. Meilleur quoi, juste
vraiment bon, juste comme on l’a jamais fait. Plus attentionné aussi, plus doux.
Plus vrai. Juste ça.
Alors merde, merde, et merde, jsuis qu’une ptite conne de midinette et jveux pas retomber dans mes rêves ridicules. Non, ça fait trop mal. Alors tu vas juste en profiter, juste en profiter t’entends, et pas te laisser embarquer. En profiter, c’est juste une histoire de cul, juste ça, rien d’autre, rien d’autre. Et y’aura pas de demain, ni d’après, pas de baignoire ni quoi que ce soit, y’aura que le plaisir et le hasard de se croiser. Rien d’autre.
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