Rentrer me précipiter sur ce traitement de texte comme si j’avais
un milliard de choses hétéroclites à extraire de mon univers embrouillé. Eparpillée. D’un coup tout s’entremêle, le passé loin et le passé
proche, le présent en devenir et puis un peu aussi l’avenir plus loin – mais ça
c’est différent.
Cesser d’être éphémère et onirique, devenir tangible,
dépasser le vent et devenir chair comme dans ses souvenirs ; mais je suis
banale moi, je mange des céréales au petit déjeuner, il parait que « les
femmes qui mangent des céréales complètes au ptit dej… » Vous connaissez
la chanson je vous épargne la suite. Et puis parfois je change, juste pour déroger à mes propres règles.
J’allais dire que la seule constante c’est le café, mais je mentirais – ce matin
il manquait à l’ouverture de mes yeux et mon teint est encore aussi flou qu’au
saut du lit.
Pff, je te relis et je me dis que vraiment, ça n’est pas toi. Ca ne te ressemble pas, de « t’en contenter ». Toi tu veux toujours mieux. Tendre vers un absolu, idéal inatteignable. Exigeante. Sans compromis, n’est ce pas ? En train de t’émietter, déjà ? Eparpillée. E-par-pi-llée je vous dis.
Commentaires :
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Oui, tout cela, peut-être. Mais ca reste encore très bon!