On veut toujours être ailleurs. On n’aime pas l’hiver parce qu’il fait froid, on n’aime pas l’été parce qu’il fait chaud, dans tous les cas le printemps et l’automne c’est trop humide. Ca ne convient jamais. Se plaindre c’est facile. Faire que ça change, beaucoup moins. Alors c’est sûr l’été il y aura toujours les mains moites des gens dans le tram, et l’hiver le vent qui glace la peau. Mais peu importe finalement.

J’aime avoir froid parce que c’est une bonne excuse pour me blottir sous la couette un peu plus longtemps, d’éteindre le réveil sans me lever et de le laisser sonner encore un peu. J’aime avoir trop chaud parce que c’est l’occasion des nuits sur le sable, des cafés en terrasse, des peaux dévêtues.

Et j’aime la ville, mais j’aime la campagne aussi. Allez, jvais faire ma Carla, comme ça vous pourrez vous marrer un peu.

Je ne sais pas bien. Non, je ne sais pas bien. Ca manque de saveur si on ne partage pas, pas vrai ? C’est comme un ballotin de chocolat qu’on s’enfilerait tout seul. A croire que le plaisir n’existe que sous conditions. A condition d’être partagé.