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Fondamentaux

Juste pour des nouvelles et du bonheur, j’espère, un peu.

 

Il me semble que je ne sais rien d’autre que qui remercier, et encore. Remercier ces gens qui ont croisé ma route un jour, ceux qui la partagent encore, pour un morceau au moins. Il y a ceux qui n’en auront jamais conscience, ceux qui n’en sauront rien. Tous ceux à qui je ne dirai jamais comme ils ont compté, comptent encore, et compteront longtemps. Toutes ces personnes qui ont orienté, balisé, infléchi ma vision du monde et m’ont permis d’évaluer ma place par rapport à celui-ci, via ce qu’ils m’apprennent, chaque jour, parfois même malgré eux.

 

Parce qu’évidemment, ces études là, ces études que j’ai entreprises, elles me renvoient à une attitude personnelle, intime, fondamentale, d’être au monde.

 

Il y a ce rapport à l’espace et ce rapport aux autres. Ces différentes « densités » d’espaces que je parcoure. Ce rapport à une multitude de « je ». Parce que, au centre, il y a soi. D’abord, c’est le je. Et puis le corps. La façon dont il se déplace dans l’espace, la manière dont il reçoit et vit ces différentes densités, ces confrontations. La différence entre l’architecture et le vêtement, c’est l’espace, c’est la densité qu’il y a entre ce mur et moi, qui n’existe pas entre ce qui m’habille et moi.

 

L’architecture, c’est la prise de conscience de cette multitude de « je » : l’homme, l’arbre, le mur, le chien. L’architecture, c’est construire des murs pour mettre en relation les univers qui se trouvent de part et d’autre – quand on fait un mur, c’est pour, finalement, pouvoir le percer.

 

Alors voilà, il y a cette logique implacable du « si tu sens en toi-même de quelles lacunes souffre l’enseignement que tu reçois, c’est bon. » Oui. L’important, c’est toi-même. Rien d’autre.

 

Et ces échanges épuisants à réfléchir l’autre pour le renvoyer à lui-même, c’est incroyable. Même si on est toujours seul, même si on ne saura jamais ce qu’ils en pensent ; peut être qu’un jour, peut être qu’on leur aura insufflé ce déclic là et cette prise de conscience des lacunes dont souffre l’enseignement qu’on leur dispose. Et ce jour là, ce sera « bon ». 

 
Peu importe le reste, peu importe qu’elle m’appelle et me dise que j’ai du retard, peu importe. Parce que ce soir, j’ai les yeux qui pétillent et j’ai réappris pourquoi j’aime ce que je fais, malgré la fatigue.


Ecrit par Perfect-plank, le Jeudi 26 Février 2009, 19:38 dans la rubrique Actualités.


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