Allez quoi, ça y est, c’est décidé. Tu ne me fais plus rêver toi, tu ne me fais plus rire, ça ne m’amuse plus ce jeu là. Tu vois j’ai pas envie de continuer à transiger, à prendre des chemins de traverse. Quand ton regard croise le mien, c’est même plus du désir, juste du défi. T’es loin d’être aussi libre que tu le crois mec, ta liberté, c’est les œillères que tu as fixées, et rien d’autre. J’veux pas d’un forfait soir et week end mec, pas quand j’fais mille bornes pour passer quelques nuits entre tes bras. Tu vois, j’ai croisé quelqu’un hier, et en une fraction de seconde il m’a réappris ce que c’était que le respect. C’était juste un type de la rue, un type qui n’a rien du tout, et en un instant il m’a redonné le sourire.
J’comprends plus bien ce qu’on a à faire ensemble, tu sais. J’ai juste envie de te planter là avec tes belles paroles, avec tes pseudo-envies d’utopies. Parce que t’as pas franchement la carrure pour les atteindre, je crois. C’est pas de la méchanceté gratuite, non, vraiment pas, mais sérieusement, quand j’te regarde, y’a plus rien qui me donne envie. Bien sûr j’voudrais pas être la seule qui compte dans ton existence, bien sûr que non ; mais j’vois plus bien ce qui t’anime, là. Tu choisis d’aller mater tes séries débiles tout seul et j’ai juste envie de dire qu’il n’y a qu’un tocard pour ne pas faire le moindre effort – allez, 5 jours sur deux mois et demi, tu ne vas quand même pas me faire croire que c’est trop insurmontable.
Là jcommence à rester juste parce que j’ai envie de te faire
mal, et j’pense pas que ça soit très sain.
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