J’suis là engoncée dans mes maladresses, dans t(’)a frozen second j’me sens comme un éléphant au milieu d’une boutique de souffleur de verre, tu vois. Et j’refuse d’y faire un carnage. J’refuse de briser ce qu’il y a là dedans, pour en garder un souvenir intact. Bien qu’ça soit court, comme souvenir. Bien qu’on aurait pu on aurait dû ou on devrait peut être s’en construire d’autres. J’en sais rien. J’vois juste pas comment on s’écarterait de l’inévitable collision. Parce que toi et moi c’est un train à grande vitesse qui perd sa trajectoire. Toi et moi on est comme le mec qui saute et qui provoque des retards non imputables à la sncf.

C’est déjà vide. C’est déjà un trop long silence. Je t’ai laissé ma voix dans un dernier baiser.

Et y’aurait plus qu’à écrire the end en capitales, comme dans un film de Tarantino.