l'ennui...
J’aime pas bien les dimanches. C’est toujours triste, et
puis si les autres branleurs n’avaient pas roué ma bagnole de coups, jme serais
déjà tirée d’ici, sans attendre mardi dans cet état végétatif.
Il m’écrit j’espère que t’es pas là ce week end, et j'sais pas pourquoi. Et aux sons entendus, j’me demande si c’est juste parce qu’il avait prévu de baiser sa femme ; mais après tout, jsuis vraiment pas sûre que ça soit lui, empilé là au-dessus. Et puis si c’est le cas, c’est peut être moi la voisine qui jouit trop fort. Ceci dit, c'est pas si mal, après avoir voulu se faire la voisine, de s'encourir auprès de celle qui partage son quotidien.
J’ai même testé un site de rencontre en ligne, c’est dire mon désarroi. Ouais, ça craint hein. J’ai lâché l’affaire au moment où c’est un type que je connais qui a voulu me séduire, parce que sérieusement, ‘faut quand même pas exagérer. Résultat, j’ai passé quelques heures inscrite au supermarché du looser, j’crois bien que j’préfèrerais inviter le premier type croisé dans la rue qu’un de ceux là.
J’m’emmerde, et j’sais maintenant que j’suis gerbante, en plus de tout le reste ; approche donc que j’te file la nausée, viens plus près que t’attrapes au moins un haut le cœur… Pourtant j’lui ai juste écrit du temps, la course à l’instant, j’lui ai juste filé mes supers lunettes à filtrer le quotidien. A croire que j’les ai perdues quelque part à l’entresol, vu mon week end de merde.
Allez mec, là j’ai encore le droit de dire tu crains. Tu crains bordel, avec ton coït hebdomadaire à 20h40 le samedi. Et même si c’était pas toi, et même si j'me fais des idées, j’m’en branle, moi j’aurais voulu que ça soit moi. Je voudrais chuchoter que j’ai envie de faire l'amour et pouvoir crier que c’est bon, bordel. Ca m’ferait marrer de te déstabiliser encore, tu vois, j’me sens d’humeur chienne, j’veux juste me sentir désirée, quitte à être un peu salope ; j’ai besoin d’un retour au réel là, de m’arrimer au plus que tangible du sexe.
Si j’dors encore avec mon ours en peluche dans les bras, c’est parce qu’il est ce qui reste pour m’ancrer la chair à la vie qui passe ; mais j’voudrais juste emboiter parfaitement mon corps contre un autre, vous savez, ce truc de sentir qu’il y a au moins un cœur qui bat quelque part, même si j’suis plus très sûre que ça soit le mien.
J’aime pas bien les dimanches. C’est toujours triste, et
puis si les autres branleurs n’avaient pas roué ma bagnole de coups, jme serais
déjà tirée d’ici, sans attendre mardi dans cet état végétatif.Il m’écrit j’espère que t’es pas là ce week end, et j'sais pas pourquoi. Et aux sons entendus, j’me demande si c’est juste parce qu’il avait prévu de baiser sa femme ; mais après tout, jsuis vraiment pas sûre que ça soit lui, empilé là au-dessus. Et puis si c’est le cas, c’est peut être moi la voisine qui jouit trop fort. Ceci dit, c'est pas si mal, après avoir voulu se faire la voisine, de s'encourir auprès de celle qui partage son quotidien.
J’ai même testé un site de rencontre en ligne, c’est dire mon désarroi. Ouais, ça craint hein. J’ai lâché l’affaire au moment où c’est un type que je connais qui a voulu me séduire, parce que sérieusement, ‘faut quand même pas exagérer. Résultat, j’ai passé quelques heures inscrite au supermarché du looser, j’crois bien que j’préfèrerais inviter le premier type croisé dans la rue qu’un de ceux là.
J’m’emmerde, et j’sais maintenant que j’suis gerbante, en plus de tout le reste ; approche donc que j’te file la nausée, viens plus près que t’attrapes au moins un haut le cœur… Pourtant j’lui ai juste écrit du temps, la course à l’instant, j’lui ai juste filé mes supers lunettes à filtrer le quotidien. A croire que j’les ai perdues quelque part à l’entresol, vu mon week end de merde.
Allez mec, là j’ai encore le droit de dire tu crains. Tu crains bordel, avec ton coït hebdomadaire à 20h40 le samedi. Et même si c’était pas toi, et même si j'me fais des idées, j’m’en branle, moi j’aurais voulu que ça soit moi. Je voudrais chuchoter que j’ai envie de faire l'amour et pouvoir crier que c’est bon, bordel. Ca m’ferait marrer de te déstabiliser encore, tu vois, j’me sens d’humeur chienne, j’veux juste me sentir désirée, quitte à être un peu salope ; j’ai besoin d’un retour au réel là, de m’arrimer au plus que tangible du sexe.
Si j’dors encore avec mon ours en peluche dans les bras, c’est parce qu’il est ce qui reste pour m’ancrer la chair à la vie qui passe ; mais j’voudrais juste emboiter parfaitement mon corps contre un autre, vous savez, ce truc de sentir qu’il y a au moins un cœur qui bat quelque part, même si j’suis plus très sûre que ça soit le mien.
Ecrit par Perfect-plank, le Dimanche 8 Novembre 2009, 23:05 dans la rubrique Actualités.
Commentaires :
J'vois ce que tu veux dire, c'est con mais baiser ça aide à se sentir vivant. Quand le restant est vague, que tu te fous insensible pour pas ressentir, une sensation vivante, ça aide.
C'est triste et con ce que tu racontes. J'aime pas trop trop.
C'est quand même triste de baiser l'inconnu.
C'est quand même triste de se faire baiser par ceux qu'on aime, baiser, sens figuré, voire propre. Hein. Bon.
Fais chier, tu sais.
J'vais pas faire dans l'optimisme, ça m'va pas vraiment.
ça passera, à ce qu'on dit comme tout.
Ce que c'est bon n'empêche de temps en temps, se sentir vivre.
J'tembrasse.
C'est triste et con ce que tu racontes. J'aime pas trop trop.
C'est quand même triste de baiser l'inconnu.
C'est quand même triste de se faire baiser par ceux qu'on aime, baiser, sens figuré, voire propre. Hein. Bon.
Fais chier, tu sais.
J'vais pas faire dans l'optimisme, ça m'va pas vraiment.
ça passera, à ce qu'on dit comme tout.
Ce que c'est bon n'empêche de temps en temps, se sentir vivre.
J'tembrasse.
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disturb
Je sais que ce n'est pas mon mot qui pourra te redonner le sourire, et parfois, on est tellement déçu de la vie qu'on soupirera à la lecture d'encouragements en disant que les gens ne comprennent rien. Tu aurais sûrement raison.
Mais voilà. Je suis passée par ce genre de phase. Je n'ai pas la prétention de dire que c'était pareil que toi, car chaque vie est différente.
Par contre, là où je pense être apte à comprendre, c'est ton dernier paragraphe.
Et je pense que ça t'arrivera. (ouais ouais ouais ... t'as le droit de marmonner et de dire que je dis de la merde)(on est sur ton joueb après tout !)
Tu mets en oeuvre des efforts pour surmonter cette solitude amer. Il n'y a aucune raison, strictement aucune, pour que ça ne fonctionne pas, pour que tu ne trouves pas ce corps qui s'assemblera au tien.
J'ai mis bien des années avant de le trouver.
N'abandonne pas.
Ca arrivera :)