Alors voilà, après ma soirée chicha bière en solo – quitte à être minable, autant y’aller fort, manquait plus que le match de foot et la pizza – et avoir découvert les joies (oh joies !) du double écran (non je ne suis pas une geek. Parce que j’suis nulle en informatique dès que ça dépasse le fait de brancher une prise, et encore je n’y aurai pas pensé si tu ne me l’avais pas soufflé ; au moins pour ça, merci.). Bon j’arrête cette phrase, parce qu’elle est trop longue et que personne n’arrivera jamais au bout. Ni vous, ni moi.

Après donc la soirée d’hier qui a été plus qu’étrange (c’est un autre chapitre), me voilà échouée jusqu’à aujourd’hui. Et j’viens d’apprendre l’importance d’écouter son (mon) répondeur. Remarque, c’est une jolie surprise, mais j’aurais pu éviter d’être injuste et excessive, comme d’habitude. Quoi que, j’crois que j’aime bien, quand même. Mais j’aime pas franchement être vulgaire, et si j’avais entendu ces mots là avant, j’aurais même pas posé de questions. Limpide, j’vous dis. Du genre à filer le sourire et les frissons en même temps. Du genre à nourrir l’imagination, l’envie et le désir pendant quelques temps.

Soirée d’hier donc, réflexive, entre deux ronds de fumée. Tu m’demandes si j’veux que tu partes. Je crois que oui. Pars. Et ne reviens pas. J’sais bien que c’est superflu de dire ça, parce que t’es pas moi et que tu reviendras pas, pas tant qu’elle. Alors, pas cap de pas se désirer pendant dix ans. Pourquoi dix ans ? parce que dans dix ans j’aurai l’âge de jésus et que j’pourrais me faire crucifier. Ouais, ça y est t’as quelqu’un et moi j’laisse mes peurs de côté. J’prends les résolutions en avance cette année. On sera jamais dans le même timing j’crois, t’as jamais eu peur du nous et moi je n’ai jamais eu peur que de ça.

Et puis tu vois, tu m’as dit des trucs assez vrais, mais y’en a un paquet sur lesquels tu te trompes. J’suis peut être une fille à triple fond comme tu dis, un mille feuilles j’arrête pas de le dire, peut être bien qu’en dessous j’suis juste ‘mignonne’ avec tout ce que ça peut avoir de crétin. Mais j’dramatise pas tout. Juste qu’il y a toujours la violence en voile superposé de mon histoire, quoi que t’en dises. Et je sais plus pourquoi t’as tort, mais j’sais que t’as tort. Tu veux que je te montre que je suis forte ? Touchée, coulée, j’le suis pas. J’passe mon temps à plier et à me ramasser quand j’bois la tasse. Que je te montre ton importance ? Tu l’as perdue quand t’as commencé à me regarder du haut de ton bonheur tout neuf.

Avec mon absent, c’est pas fini, la preuve, rdv 19h30 pour une éternelle table ronde, et jsuis pas sûre qu’on continue de jouer à celui qui gagne. On joue juste à l’incompatibilité, à l’incompréhension, à se détester autant qu’on se voue des tendresses, et j’peux te jurer qu’on est supers forts à ce jeu là. Tu m’as dit avec ses jolies phrases il doit choper quand il veut, ouais, j’pense même qu’il a pas besoin de dire un mot, tu sais. Alors j’voudrais savoir. A suivre, donc.

C’était la soirée des ex, hier, viens donc qu’on remue du passé. Des gens d’il n’y a pas si longtemps, et d’autres de très loin. Ca remet en branle les souvenirs et lire des « j’t’ai pas oubliée tu vois, et ton souvenir est pour le moins rafraîchissant ». Ca me va, alors. J’veux bien être un souvenir rafraichissant, ça m’ressemble assez je crois. Et quand est ce qu’on se revoit ? Sans doute le jour où tu te décideras à ne plus être à l’ouest, parce que. Parce que toi t’as choisi une ville. Tu vois, t’aurais choisi une autre vie, une autre nana, un groupe de potes, n’importe quoi… mais une ville, j’peux vraiment pas trouver les ressources pour pardonner, même si tu dis mais y’a ma famille… mon cul oui, tu les vois quand ? j’te rappelle ta jalousie maladive et tu fais celui qui comprend pas, ça m’fait marrer ça. On devrait se faire marquer comme les vaches, au moins ça poserait plus ce genre de problèmes.