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Ca tient qu'à toi.

Il faut que j’écrive. Un besoin impérieux, une nécessité inévitable. J’ai rien à raconter pourtant. Rien. J’lui ai pas donné de nouvelles depuis son départ. J’voulais voir. S’il m’appellerait, ce qu’il ferait. Il m’a envoyé un sms timide, un coucou météo, avec des fautes d’orthographe. Et c’est tout. Brusque-moi. Secoue-moi. Désire-moi, force-moi, j’en sais rien.

Mais ne m’attends pas, surtout.

Vas-y, viens. Emmène-moi. J’veux peut-être bien te suivre mais je ne prendrai pas les devants. T’es pas le genre de mec après qui je cours, et pourtant vu où j'en suis, t’es peut être bien le genre de mec avec qui je pourrais être avec le sourire, enfin. Je te prierai bien de me rattraper, mais j’sais pas si t’as le bonheur aussi intense, j’sais pas. J’imagine que t’es dans un état entre deux, que tu sais plus bien à quoi t’en tenir, moi tout ce que je sais, c'est mouais, pourquoi pas.

 

Et puis, je sais déjà que, si jamais,  je te changerais. Que je te ferais devenir ce que je veux. Et j’aurais voulu que tu résistes.

 

J’ai rappelé mon absent, parce que j’avais envie de me noyer à nouveau dans ses intangibles. J’ai rappelé mon absent et puis. Voilà. J’cours après lui, pourtant, tu vois bien. J’sais pas si c’est qu’une histoire de mots. Une question d’aisance dans la langue. J’en sais rien, juste que, si, quand même.

C’est qu’une question de mots, je crois.

 

J’ai regardé la télé et j’ai vu l’autre, j’l’ai trouvé sincère, il parlait bien, il écrit bien aussi. Il est vieux et pourtant en 5 minutes j’étais amoureuse de lui. J’me serais bien déshabillée sur place, rien que pour boire de ses mots à lui et m'en recouvrir de la tête aux pieds.

 

Parce qu’au-delà de ça, t'es gentil. Vraiment. T’es juste moins anguleux, moins brisé, moins impérieux. T’arrondis tout. J’suis sûre que même mon silence, tu lui donnes mille excuses. Alors que j’en ai pas. Oui j’ai eu une grosse semaine et j’suis claquée. Oui. Mais ça n’empêche pas deux trois mots gentils. Simplement, j’avais pas envie.Juste, pas envie.

 

T’es reposant. Tellement reposant que. J’m’ennuie déjà.

 

J’veux pas l’impossible. J’veux des moments simples. Mais j’ai besoin que tu prennes position.

J’te ferai pas de place, alors ou tu la prends toi-même, ou tu laisses tomber.



Dans la décomposition des événements, commencement, réalisation et achèvement, tu préférais le commencement, parce que le désir l'y emportait sur le plaisir. Au commencement, les événements conservent le potentiel que l'achèvement leur fait perdre. Le désir se prolonge tant qu'il ne s'est pas accompli. Quand au plaisir, il signe la mort du désir, et bientôt celle du plaisir même. Il est curieux qu'aimant les débuts, tu te sois  supprimé : le suicide est une fin. Jugeais-tu qu'il soit un commencement ?

Edouard LEVE



Ecrit par Perfect-plank, le Samedi 30 Janvier 2010, 11:41 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

LiliLou
LiliLou
11-02-10 à 18:33

J'adore le passage télé/mots/corps dénudé.
J'aime beaucoup ta citation..
(j'vais pas me répéter pour les gens ennuyeux, enfin si j'suis en train de me répété. Tant pis!)

 


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