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T'es parti.

Tu as choisi de partir.

 

Tu as choisi.

 

Je t’ai dit je vais mal mais j’essaie d’aller mieux, et tu es parti.

 

Et tu reviens me balancer dans la gueule. Tu reviens avec un doigt accusateur planté dans ma direction. Alors. Non. NON.

Ou tu pars ou tu restes, mais tu m’pourris pas la vie.

T’as pas le droit un jour de dire j’me casse et le lendemain, de venir vérifier que j’ai bien assez mal, et en remettre une couche parce que t’es pas bien sûr. Ca, c’est l’instinct de survie qui puise dans les réserves pour pousser un dernier cri.

 

Ces discussions t’épuisent. Bien. T’es épuisé, ben on est deux alors. Pars et ne te retourne pas dans ce cas. Tu m’parles de clichés et tu me dis que la vie t’a rendu moins fun et plus intolérant. Ben alors. Ouais. Dans ce cas je sais pas trop à quel stade d’intolérance et de moins-fun-attitude je devrais en être.

Même si c’est pas trop l’extase, là tout de suite.

 

Alors, tu me laisses là avec mes résultats d’analyse à la con et tout le reste. Tu me laisses là, dans le genre "merci au revoir, tu m’as fait plus de mal que de bien, j’me tire". Tu as décidé de partir. Et j’ai pas eu la force de te retenir, parce que je sais que j’aurais pas eu la force de faire plus d’efforts, puisque de toute façon ceux que je fais tu ne les vois pas.

 

Alors, maintenant tu l’as choisi, ton départ, ton absence ou la mienne, j’en sais rien. Tu as franchi cette porte. Alors ne reviens pas me demander des comptes. Ne reviens pas me mettre encore à genoux, ne reviens pas me balancer que j’ai pas perdu de temps quand tu sais rien.

J’ai que des souvenirs auxquels me raccrocher. Des souvenirs de toi, aussi. Mais j’ai que ça, mes souvenirs de jours meilleurs. Alors laisse moi les écrire au présent et me relever loin de toi, puisque tu t’es tiré.

 

 

Ecrit par Perfect-plank, le Mercredi 9 Juin 2010, 18:57 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

MangakaDine
MangakaDine
09-06-10 à 22:04

Putain qu'est-ce que ça me parle.
Ca me ferait presque chialer tellement ça me met à fleur de peau, tes derniers textes ils sont durs et tristes, ils sont beaux dans leur sincérité et malgré l'amertume ils donnent envie de te serrer dans les bras. Te dire que ça va passer. Mais.

 
Sagarmatha
10-06-10 à 02:38

Inconstante ?

C'est moi ou tu m'as l'air de ne pas trop savoir ce que tu veux ?
Il y a beaucoup d'émotion dans tes textes, mais aussi bien dirigé contre cette relation qui semble t'étouffer, ou te ne semble plus t'épanouir que pour. D'où vient cette colère qui te fait parler, écrire ?

 
Perfect-plank
Perfect-plank
10-06-10 à 09:04

Re: Inconstante ?

D'où ça vient ?
Ben j'sais pas, lis plus haut, enfin plus loin dans le passé, remonte le temps.
J'ai pas mal de raison de.
C'est pas une question de ne pas savoir ce que je veux. Je sais très bien ce que je veux, seulement je le perds de vue de temps à autre. Comme quand on oublie d'être soi même parce qu'on est aspiré par autre chose.

 
sagarmatha
10-06-10 à 09:53

Re: Inconstante ?

Qu'il reste ou qu'il parte ?
Je te vois, te lis bien tiraillée, entre une relation où tu ne t'épanouis pas et d'autres, bien trop nombreux, des anciens, des trop proches ou des trop lointains.
Une relation c'est ce rendre disponible à l'autre, tu sembles l'être, un peu trop peut être à tout le monde !
En te dispersant ne penses-tu pas t'égarer ?
La vie est faite de choix, il a choisi de partir.



 
Perfect-plank
Perfect-plank
10-06-10 à 10:24

Re: Inconstante ?

J'ai presque envie de te faire la même réponse que celle que je lui ai donnée. (Mais je pense que tu la connais déjà ?)
Se rendre disponible à l'autre. Oui.
Faire des efforts pour se rendre disponible. Quand on court déjà après le temps. Je fais des efforts. J'ai fait d'énormes efforts. Mais quand je les lui rappelle, il ne voit pas de quoi je parle. Alors je me rends peut être pas assez "disponible", mais lui, dans sa tête, il ne l'est pas non plus.
Et puis ta phrase là, j'sais pas hein, mais "Une relation c'est ce rendre disponible à l'autre, tu sembles l'être, un peu trop peut être à tout le monde ! " en gros, tu me dis que je suis une salope, alors heu, hein, on est quand même chez moi ici, et j'veux bien, la critique, tout ça, mais faut pas trop pousser non plus. C'est pas comme si j'sautais sur le premier inconnu qui passe, pas comme si j'étais infidèle, pas comme si je l'avais planté là pour un autre.
Alors bien sûr, l'histoire qu'on a vécue, là, au présent, elle arrive pas au delà du petit orteil de ce qu'on a pu vivre au début, et tous ces trop proches et ces trop lointains, ces autres, c'est aussi lui et le souvenir de ce qu'il était, c'est aussi tout ça.

Et puis ici, je critique pas le fait qu'il soit parti.
Juste qu'il parte, et que le lendemain, il revienne m'en balancer plein la gueule.
C'est ce que j'écris : "Ou tu pars ou tu restes, mais tu m’pourris pas la vie." "Alors, maintenant tu l’as choisi, ton départ, ton absence ou la mienne, j’en sais rien. Tu as franchi cette porte. Alors ne reviens pas me demander des comptes. Ne reviens pas me mettre encore à genoux, ne reviens pas me balancer que j’ai pas perdu de temps quand tu sais rien."
Ce que je veux exprimer, là, c'est cette sensation qu'il a foutu le feu quelque part et qu'il revient quelques heures plus tard griller une dernière allumette, juste histoire d'être sûr que j'irai assez mal. Cette manière de revenir comme pour laisser une empreinte un peu plus profonde.

Mais comme j'suis pas bien sûre, j'vais te répéter ce que je lui ai écrit.
"comment ça je n'ai pas perdu de temps ?
tu déconnes ou quoi ?
qu'est ce que tu crois comprendre ? ou plutôt : qu'est ce que tu comprends ?

tu m'as dit toi même que toi et moi on n'avait rien à faire ensemble. que t'étais pas heureux. quand je t'ai parlé des moments agréables, des derniers moments agréables, tu ne t'en rappelais pas. je dois le prendre comment ?
je t'ai dit je vais mal et tu m'as répondu je me casse.
tu es arrivé chez moi comme une furie avec plein d'agressivité autour de toi.
alors, effectivement, quand je te vois comme ça je peux pas m'empêcher de me dire que j'ai dû me tromper de bonhomme. effectivement, je ne dois pas être avec la bonne personne, en tous cas, tu n'es pas quelqu'un qui peut partager mon quotidien à l'heure actuelle.
effectivement, ce sont d'autres que toi qui me rappellent qui je veux être, qui je suis, et de quelle vie j'ai envie. et comme moi, tu étais différent au début de notre relation.

oui, effectivement, celui que tu étais me rappelle qui je veux être. tellement proche et tellement loin. nos regards qui se sont attardés et tout le reste. et celui là, je ne le connais qu'à peine.

oui, effectivement, j'ai parlé de nous à mon frangin et il m'a répondu passe à autre chose. il m'a dit tu t'accroches toujours à la moindre illusion qui passe, il m'a dit tu vas assez mal pour ne pas t'encombrer avec quelqu'un comme lui, alors trouve la force et l'énergie de rompre, de passer à autre chose.

oui, effectivement, j'ai repensé à mon absent, faut croire que le sms qu'il m'a envoyé pour me proposer d'aller boire un verre - entre nous, le premier depuis plusieurs mois - m'a remuée ; oui c'est mon ex et non je ne l'ai pas revu depuis tout ce temps. et j'ai repensé à ce que j'ai pu vivre dans le passé.

oui, effectivement, je voudrais remercier Nicolas de se motiver à partir à pieds, même si je ne l'ai pas revu depuis toutes ces années, même si je ne le connais plus, même s'il est à la fois loin et proche, au sens physique comme au sens émotionnel.

ce sont tous ces gens que je mets dans un il qui n'a, après tout, aucune importance. tous ces gens, et ce toi passé y compris, qui me rappellent et me donnent la force de voir que tu as raison et qu'on n'a certainement rien à faire ensemble.

alors, que je sorte des clichés. que je sois plus honnête.
pour l'honnêteté j'ai presque envie de t'envoyer promener, parce que j'ai pas vraiment de compréhension de ce que tu me reproches exactement. mais si je le fais je sais déjà que tu le liras comme une preuve que tu as raison et que je suis une menteuse et que, et que, et que.

alors je vais faire comme si je n'avais rien lu.

comme si je ne pouvais garder de toi que le souvenir de celui que tu as été, qui me rappelle que."



 
Sagarmatha
12-06-10 à 12:30

Re: Inconstante ?

Désolée de t'avoir blessé... J'aurais sans doute mieux du choisir mes mots.
Justement en remontant dans le passé de tes messages, tu me rappelles moi à ton âge, ou presque, tu ne dois pas être bien vieille... Je me souviens avoir été bien souvent percluse de doutes parfois, le bonheur a portée de main mais baignant dans une sensualité débordante qui me faisait me demandé si l'herbe n'était pas plus verte dans le jardin d'à côté... et ainsi prendre des décisions pas toujours judicieuses, qu'il m'arrive encore de regretter aujourd'hui, mais peut-être que les souvenirs s'embellissent avec le temps.


 
Perfect-plank
Perfect-plank
12-06-10 à 12:43

Re: Inconstante ?

En réalité, comprend ce que tu veux de mes mots.
Comprend moi percluse de doutes si c'est ce qui fait écho à ton histoire. Mais ça n'est pas la mienne.
Et puis t'as pas du remonter trop loin, parce que mon âge, il est écrit 6 post plus tôt.

Je ne me demande pas, jamais, certainement pas, si l'herbe est plus verte ailleurs.

Au-delà de cette rupture-ci, je crois que je poursuis une quête d’absolu qui n’existe pas, et que j’aime toujours plus un idéal que l’homme qui le porte. Que je me projette un univers illusoire –une réalité parallèle – tissé d’ancrages au réel autant que de rêves impossibles. Et je sais que si je suis exigeante envers moi-même, je le suis autant envers l’autre, ou tout du moins dans la relation qu’on entretient. J’ai le gros défaut de ne rien savoir faire à demi, et quand j’ai mal, et quand je blesse, et quand je vis quelque chose, c’est toujours (trop ?) intense. Comme si j’avais perdu le goût ou l’ouïe, et qu’il me fallait toujours plus fort. Comme une droguée, en fait.

Je ne crois qu’à la liberté : s’épanouir soi-même, prendre du plaisir à vivre comme bon nous semble, accepter que l’autre ait d’autres intérêts, d’autres envies, quelque chose qui nous échappe ; et l’aimer aussi pour ça. Parce que c’est aussi ce qui fait qu’il est la personne avec qui l’on veut partager nos propres désirs, nos ambitions, et fabriquer des projets d’avenir.

C'est pas une question de doute, certainement pas. Juste quelque chose qui tient de l'incompréhension. Deux mondes qui se côtoient et entrent en collision plutôt qu'ils ne dialoguent et partagent. Sans doute des visions différentes de ce que doit être un couple, de la part d'inconnu qu'on se laisse, des questions qu'on évite de poser, de ce qu'on accepte de ne pas savoir de l'autre. J'me suis toujours débrouillée seule, à ne pas pouvoir compter sur l'autre, et j'cultive un espace qui m'est propre et qui est peut-être un peu trop grand. Quand il me dit j'ai l'impression que t'es ailleurs et qu'effectivement je le suis, à m'extraire, souvent.

En réalité, je me demande aussi ce que je fous, à répondre à "Sagarmatha", le nom népalais du mont Everest qui signifie « la déesse mère du ciel ». Parce qu'avec un pseudo pareil...

Enfin, c'est peut-être pas une question de prétention(s), après tout.



 
Vincent
10-06-10 à 17:39

D'un point de vue masculin, vous êtes toutes les mêmes. Et le problème c'est que nous aussi.

D'un point de vue amical par contre, je suis avec toi, et je comprends ce que tu ressens. Vouloir tenir, sentir ou plutôt croire sentir le fil ténu d'un avenir meilleur avec des sensations ravivées, et puis... un mur. Un mur qui ne se voit pas changer, lui, évidemment. On ne veut pas de gratitude pour nos efforts, parce que 2 bras valent mieux qu'une pipe et puis on sait la différence de perception des choses. Mais c'est alors juste les mots qui blessent, parce qu'ils sont là pour blesser, pour dire "Regarde comme je suis en colère !", et on se rend compte qu'un mur, c'est quand même super malhonnête.

Et enfin d'un point de vue rêveur, je dirais "Qu'est-ce que t'en as à foutre ?". On sait que la liberté est un concept bien plus compliqué que être avec ou sans une personne, mais tout de même, si tu supprimes le temps passé à lui plaire, à le voir, et que tu ne le remplaces pas par des remords, des regrets, des sombres songes, ou même, honte sur toi, des pleurs, regarde l'espace qui s'ouvre. Plus de temps pour travailler tes échéances, pour dormir, pour manger, pour tes animaux, pour toi, pour aller dehors, pour "ne pas voir" ton absent, et, tiens, on parlait de cliché, pour vivre !

C'est tout ce que j'en pense.

 


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