Pfiou. J’ai mal au crâne, un peu. Rentrée au petit jour et debout à peine une paire d’heures plus tard. En vrai c’était chouette, cette soirée improbable avec eux, et puis tout ce qui s’en est suivi ; croiser les gens au hasard, me joindre à eux, puis les laisser et me joindre à d’autres,… Ca avait quelque chose de rafraichissant, au minimum.

Et ce matin, me lever, sortir le chien la tête en vrac, avec cette odeur d’alcool et de clope collée au corps, et pourtant, le croiser, qu’il me propose un café, mais non là moi j’vais dormir, ou me poser ou peu importe mais certainement pas aller boire un café trop serré en parlant avec toi de tout et de rien, parce que je titube encore un chouille et que j’ai largement du mal à croire les autres t’es charmante lancés au gré des ruelles.

Alors bien sûr y’avait ce garçon à l’air doux, pendant toute la semaine, et juste regarder et sourire ça ne brise personne, et les regards en coin etc, comme un flirt passager qui n’ira jamais au-delà de ces jeux de signes.

J’ai rappelé mon absent comme un rituel pour lui dire voilà j’ai trop bu et comme d’hab je t’appelle, parce que c’est normal de t’appeler quand j’ai trop bu, et j’avais rien de plus à lui dire, en vrai j’crois que c’est un ami qui compte, réellement.

J’regarde - honte sur moi - je regarde G*ssip Girl et j’crois que tous les hommes devraient leur ressembler, ils devraient tous être comme eux, et j’aimerais bien, et. Et c’est vrai que j’aurais aussi aimé ne pas rentrer seule, juste pour m’enrouler dans des bras et me coller contre un quelqu’un quelque part, mais juste un quelqu’un doux et tendre. Et honnête et sincère et beau et intelligent et gentil et drôle et. Ouais. Au moins tout ça, j’me livrerai plus jamais à moins. Et c’est pas gagné bien sûr alors, presque, peu importe après tout, autant rentrer seule.

Même si.