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Avec beaucoup de bonheur.

Cette soirée – matinée, déjeuner, aprem’ soirée, lendemain – délirante. Il faudrait que je l’écrive, sans doute, et j’en ai eu beaucoup envie pendant toute la durée des évènements.

 

Il y a eu un café, une invitation au resto, une invitation à me rejoindre à cette soirée, un départ aprem là bas, la soirée qui débute, qui n’en finit pas, qui ne s’en termine jamais, encore aujourd’hui tard dans la soirée.

 

Il y a eu un belge dont je ne connais toujours pas le nom avec qui j’ai parlé de peurs et de différence et de se protéger et d’instant présent, il y a eu mon nico saoul, qui me parlait de passé et me demandait ce qui aurait été différent entre nous s’il n’y avait pas eu son ex, et qui se disait prêt à essayer, à franchir le pas, à se livrer. Il y a eu cette fin brutale où j’lui ai dit arrête nico, arrête maintenant, on en parlera demain quand on sera sobres et puis il est parti installer son hamac dans les bois. Il y avait cette bague et ce bracelet et son regard, et cette douceur infinie. Il y a eu de la hard tech’ pour me vriller le crâne et aussi du djembé et de la derbouka, des histoires pour enfants et des chansons à la guitare, un violon ressorti par nostalgie. Il y avait un fou qui sortait d’un asile et qui nous a posé des questions magique à 5’du mat’, du genre est ce que faire des enfants ce n’est pas se prendre pour dieu, et juste, il était flippant. Il est sorti en éteignant la lumière et j’suis partie dans un fou rire, et. Dormir sur le sol était assez dur mais pourtant.

 

 Je suis épuisée. Epuisée et heureuse, comme à chaque fois. C’est comme si, malgré tout le remue-ménage et toutes les complexités qui émergent toujours, comme si je repartais de là en étant un peu plus moi-même, jusqu’à la prochaine fois.

 

Il m’a demandé si j’aimais encore mon absent et j’ai eu la certitude que non, mais qu’évidemment il compte, simplement que je l’aime d’une autre façon.

 

Et tout me parait tellement clair, finalement, tellement simple. Et malgré que le dernier voyageur était toujours sur les routes, je l’entends à nouveau me dire welcome back to freedom, et cette fois c’est tellement doux, tellement simple, tellement.

 

Comme un renouveau et la rencontre de nouvelles certitudes.

 

 

Mais là, tout de suite, je dois dormir. Et prendre une douche, aussi.


Ecrit par Perfect-plank, le Dimanche 25 Juillet 2010, 19:45 dans la rubrique Actualités.


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