Il ne s’agit pas d’amour, j’écrivais. Il ne s’agit plus de ça, mais d’avenir. Tu me parles de projets d’avenir et moi, tout ce dont je suis capable, c’est de profiter de l’instant.
Je voudrais ne blesser personne. Je ne suis pas sûre de me reconnaître dans les mots dont ils m’affublent. Je ne suis pas sûre d’être celle qu’ils voient ; bien sûr qu’un jour on se fera les côtes, si tu veux, mais toi ça n’a rien à voir.
En réalité, il est revenu ou bien on s’est recroisés, je ne sais pas. Je dirais que c’était un mouvement réciproque, et puis. Ca sera toujours aussi normal, nos bouches, nos mains, nos peaux. Depuis le premier regard il y a toujours eu cette attirance mutuelle, ce désir latent, cette envie partagée. On s’est jamais laissé de chance, pourtant. Voilà, il est là, à nouveau, lui, ici et aussi avant, j’me rappelle l’avoir écrit, même si.
J’me rappelle avoir mis sexual healing parce qu’avec sa guitare dans les mains il est juste incroyable, et que cette chanson c’est sa chanson, et il chantait et j’en avais des frissons jusqu’au creux du ventre. Il y a toujours sa gueule d’ange et son sourire, et l’éternel mystère puisqu’au-delà, on ne se connaît toujours pas. Il y a lui, et il y a moi, et j’pense qu’on aura quelque chose d’irréel. Juste, il s’agit de prendre le temps cette fois. De s’apprendre, de s’apprendre au-delà du corps, au-delà des peaux, puisque. Puisque je sais déjà que j’aime son corps nu, sa manière de me plaquer pour m’embrasser, regarder l’expression de son visage quand il se crispe dans un dernier sursaut de plaisir.
Je continue de le trouver très beau ; je l’ai invité à entre chez moi et il a beaucoup aimé ; il y a eu un petit déjeuner et on a décidé de se revoir en étant sobres, parce que. Il me demande alors, qu’est ce qu’on fait, après, et je réponds bêtement d’abord je dors, et puis ; mais il insiste, parle d’un après après, et j’trouve ça tendre, et en réalité il l’est, tendre, réellement, il suffit de sentir sa façon de me toucher, de me caresser, de m’observer, et j’ai aimé qu’il pose sa tête sur mon ventre. Il me dit je t’appelle lundi, ouais, ça sera bien, et vraiment j’ai envie de le croire.
Je voudrais dire que je suis désolée, que j’ai pas été
correcte, mais en réalité ça m’est égal et puis, je n'ai rien à me reprocher. J'y suis allée pour avoir cette discussion et. Lui et moi on s’attend depuis trop de
temps pour laisser encore filer cette chance, et quand je relis les
commentaires et puis ce que j’ai écrit, je sais que je n’ai pas pris la
mauvaise décision. De toute façon, les choses étaient déjà écrites, je veux dire, la fin était déjà dite, pour mille et une autres bonnes raisons.
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