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Frémissements.

Alors ça y’est, c’est déjà l’automne.

 

On a réussi à se croiser avant son départ et c’était doux et simple. On a retardé le baiser le plus possible comme à chaque fois, parlé de tout et de rien, j’lui ai dit que moi j’étais douée pour rien d’exceptionnel. J’voudrais écrire cette chanson parce qu’évidemment j’l’ai toujours dans un coin de la tête et je crois que je vais lui en parler, parce que la musique c’est son univers si les mots sont le mien. Peut être que ça serait une question d’honnêteté, il me dit ‘faut que tu lui parles de ton blog, alors ça peut être une entrée en matière, moi j’en sais vraiment rien.

 

Entre deux baisers il me dit tu sais j’sais pas ce que je veux et quand j’lui réponds tant pis ça l’fait marrer ; j’lui réponds tant pis c’est pas tellement grave, et il ajoute mais ce que je sais c’est que je suis bien quand je suis avec toi, j’aime passer ces moments là avec toi, alors j’lui rétorque que c’est déjà ça, c’est déjà bien. Et ses caresses deviennent plus insistantes, sa bouche vient croquer mon cou dans un frisson délicieux, sa main se glisse dans mon dos exactement là où il se cambre, il me guide fermement vers lui et je trouve ça terriblement excitant. Je ris en pensant qu’on n’aura jamais le temps, qu’on va laisser nos désirs en suspens parce qu’on joue la montre, alors il me rhabille en me disant j’suis sûr qu’on t’a jamais rhabillée, sourire triste, bien sûr qu’on il m’a réenfilé mes vêtements, un par un, avec une infinie douceur, au point que j’en sois encore un peu plus excitée. On a dérivé nos mots vers les expériences de sexe à plusieurs et j’lui dis moi j’ai jamais essayé, alors il me parle de la sienne, d’expérience, et ça éveille étrangement ma curiosité, comme des sens restés trop longtemps éteints.

 

Y’a eu ce léger frémissement quand l’interphone a sonné, les choses qui s’accélèrent tout à coup, je l’invite à entrer, on se sert l’apéro, situation étrange, c’est pas comme si c’était un de ces amis avec qui la relation est tellement simple, y’a cette sorte de vibration dans l’air. La conversation divague et puis c’est le moment du départ, il me frôle, caresse mon ventre invisible, je m’éloigne, j’veux pas de ces démonstrations tant que, il me dit je t’appelle quand je rentre et.

 

Soirée. On s’est encore quittés en colère, j’me dis on saura jamais faire autrement.

 

Je me mets au lit, prends mon téléphone, envoie un sms : j’étais en train de penser à tous les trucs super longs et tous les clichés lourds que je pourrais écrire à propos d’indécision, de temps présent et de bien être dans l’instant et puis.. juste, j’ai encore envie de toi.

 

 

Ecrit par Perfect-plank, le Mercredi 18 Août 2010, 12:41 dans la rubrique Actualités.


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