Alors voilà.
Et juste, j’suis en paix. Il me demandera pas d’être une autre. Pas d’ralentir le rythme. Pas d’renoncer à des projets pour lui. On n’en a pas parlé et pourtant, j’sais déjà tout ça. Et que c’est rare cette paix. Et j’me fais peur un peu parce que j’m’attendais pas à lui dire, pas comme ça et puis, juste, c’était normal en fait.
Une relation sans relation… mais en réalité, c’est même pas ça, c’est carrément plus et c’est juste énorme. J’imagine qu’il y a les inconvénients et c’est encore trop tôt pour le dire, j’sais déjà qu’on devra jouer avec l’absence mais que ça n’aura rien à voir de l’absence. Voilà ; j’suis bien. J’suis bien contre lui et j’suis bien sans lui aussi, j’suis bien parce que j’sais qu’il est là, et que. Comme un filet de sécurité, un peu. J’disais toujours j’voudrais être à l’autre la parenthèse dans un quotidien mouvementé. J’disais toujours j’voudrais qu’il soit mon hors temps. Et puis, on dirait que.
Alors bien sûr y’a aussi que j’aime toujours les débuts. Et j’veux pas projeter, tout ça. Mais. Et le mais porte en lui tous les possibles et puis. Et puis c’est doux et ça continue de n’être pas grave même si ça compte, bien sûr que ça compte.
J’voudrais aligner encore des dizaines de mots, raconter encore comme j’me sens juste à ma place, sans faux semblants, sans les sourires de façade ; j’voudrais raconter comme j’me sens à la fois tellement légère et pourtant un peu plus grave, et j’sais pas comment traduire ça sans que ça paraisse insipide, parce que c’est loin de l’être.
J’pense au coup des princesses et des grenouilles et puis j’me
souviens qu’un jour, y’a presque longtemps, il m’avait dit qu’il avait croisé
un ange. Et j’peux pas m’empêcher de trouver ça doux, j’peux pas m’empêcher le
sourire et l’envie d’aller bien, j’peux pas m’empêcher ni cette paix ni cette
effervescence qui va de pair, et j’me sens comme un peu plus… vibrante vivante.
Et j’étais en train de dire que ça n’a rien à voir ni avec la chair ni avec les avenirs possibles, mais en réalité ça a à voir avec tout ça à la fois ; des dimensions superposées, les projections, le réel, le passionnel et le rationnel, l’objectif et l’impossible.
Et cette fois, je sais que j’vais pouvoir l’écrire, cette
chanson.
Commentaires :
Re:
j'étire ces instants de bonheur parce que, vraiment, c'est juste complètement fou.
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Profite =)