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Lucky me.

Ouais, y’a carrément les violons et tout ça, les papillons dans le ventre et évidemment le cœur en guimauve, et nos matins ne tuent pas les rêves de la nuit passée, bien au contraire.

 

Alors c’est sûr, j’m’abstiens parfois pour lui laisser de l’espace, j’me déscotche même si c’est toujours plus tentant de trainer toute la journée à croquer ses pleins et ses creux. Les questions d’espace, c’est sensé être mon job, j’crois, et puis avec l’absent j’suis allée à bonne école.

 

J’crois que j’commence à comprendre deux trois trucs, aussi. A admettre que je me suis toujours sentie coupable de la mort de Greg – putain mais j’l’avais au téléphone, juste avant que ça ne se produise, j’étais en ligne avec lui…  et que j’ai peur qu’il arrive quelque chose aux gens que j’aime, quelque chose que j’aurais pu anticiper et dont j’aurais pu les protéger, et puis j’ai toujours cette angoisse aussi de ne pas pouvoir leur dire tout ce que j’aurais aimé qu’ils sachent, tout ce qu’il aurait été important pour moi de partager…

 

J’essaie juste, pour cette fois, d’aller lentement. De ne pas forcer la parole et les histoires du passé. De ne pas lui balancer le mien, et qu’on s’apprenne d’abord au présent.

 

J’lui ai laissé un ptit mot sur sa voiture et j’repensais que j’étais sans doute une fille mignonne, avec tout ce que ça peut induire de naïf et d’un peu con. Je sais que je guimauve. Et puis j’m’en fous, parce que quand je me réveille près de lui, je sais que je ne pourrais être plus heureuse qu’à cet instant.

Que lui et moi on n’est que deux sales gosses et qu’ensemble, c’est comme si on avait la lune pour trampoline.

 

J’ai troqué la course contre la montre contre un sourire perpétuel, et ça me va bien je crois. On nous dit qu’on a le même, de sourire, alors p’t’être bien qu’on se le partage un peu…

 

J’ai tout mon temps pour l’apprendre. Lui, ici, maintenant, lui du passé et j’espère un peu lui de l’avenir. Je sais juste que pour une fois, il n’est pas que la main que je saisis pour garder l’équilibre, mais bien plus ; et que, pour la première fois je crois, je voudrais être le balancier qui l’aide à tenir sur le fil.

 

Et puis, je le trouve toujours très beau.

 

 

Pas comme ces types qui m’amusent un peu

et puis plus,

et quand je les revois je me dis oh mon dieu comment j’ai pu ?


Ecrit par Perfect-plank, le Samedi 25 Septembre 2010, 21:32 dans la rubrique Actualités.


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