A un fil.
J’ai envie de voir
son joli sourire m’accueillir au réveil, et quand j’ai lu son à tout bientôt j’me
suis sentie fondre. Quand tu veux.
Semaine pourrie. Y’a eu la semaine de boulot horrible pas drôle. J’ai fondu en larmes là, devant l’ordi, devant mes collègues ; la fatigue, le stress, le savon de ma patronne que j’avais bien mérité – mais pas toute seule. Ca m’apprendra à ne pas avoir confiance en moi et à écouter quelqu’un de moins compétent que moi, malgré son expérience.
Y’a eu les mails échangés avec le bientôt plus petit ami, bientôt plus parce qu’à le lire j’ai l’impression qu’il s’est trompé de personne. Il me reproche d’être qui je suis et j’me perdrai pas pour lui.
J’peux pas m’empêcher de parler de mon boulot, pas m’empêcher d’être ‘architecte’, d’être addict à la caféine, perfectionniste à ramener des affaires à bosser le week end, et d’aimer les petits dej devant les dessins animés ; j’ai pas le temps de faire du sport parce que j’travaille trop, et j’travaille trop parce que c’est un premier boulot et que j’ai à faire mes preuves. J’peux pas faire autrement que d’avoir le vertige, mais je sais que si quelqu’un en qui j’ai confiance me prend par la main alors je cesserai d’avoir peur du vide. A-t-il seulement essayé ? Jamais.
Semaine pourrie.
Et il me balance un ‘désolé pour le craquage, j’vais pas bien’. Mouais. Mais ça sera sans moi mec. J’peux pas effacer tout ce que t’as écrit, j’peux pas, tu t’es trompé de nana, et puis tu sais pas ce que tu veux et j’peux pas vivre avec ça, et. Et j’aimerais bien, tu sais, faire l’amour, désirer, me sentir belle. J’ai la sensation que t’es un pote perdu qui s’accroche à mon épaule, mais j’serai pas ta béquille après ce que tu m’envoies dans la gueule, j’ai aucune raison de supporter ça plus longtemps. La prochaine fois, sois plus attentif à la personne qui tente de t’accompagner, si j’peux te donner un conseil.
Et puis, je pense au garçon au joli sourire et je n’espère qu’une chose, c’est qu’on arrive à se donner rendez-vous. J’pense au garçon au joli sourire parce que quand il m’envoie un sms, la première chose qu’il demande c’est si je vais bien, et si j’arrive à décrocher un peu du boulot. Je pense au garçon au joli sourire parce que quand je lui dis que ma voiture est en panne, il me propose de m’emmener. Je pense au garçon au joli sourire parce qu’il me plait, et que tout parait tellement simple. Je pense au garçon au joli sourire parce que je serai prête à attraper sa main et à me suspendre au dessus du vide avec lui.
Un jour, j'ferai mes bagages et mon doudou ne pourra plus rentrer dans mon sac.
Ecrit par Perfect-plank, le Samedi 26 Février 2011, 20:14 dans la rubrique Actualités.
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