Instantané.
Je ne sais pas par où commencer. J’ai des instantanés photographiques
plein la tête. Je suis partagée entre cette idée qu’on aurait dû, plus
tôt, et l’intuition que les choses n’auraient pas été vraiment
différentes.
Tu sais, à ce moment là devant cette salle de ciné sous la pluie, ça n’avait aucune importance, la donnée temps. Et quand je passe ces instants contre toi, on vit comme dans une parenthèse intouchable.
Oui, en fait, c’est ça, des instantanés photographiques. Peut être qu’on restera toujours figés dans ces quelques jours au creux des souvenirs, enjolivés par la mémoire.
Je suis heureuse de t’avoir rencontré, je pense que c’est ce qu’il convient de dire dans ce genre de circonstances.
Mais tu vois, là tout de suite, j’me dis que c’est vraiment trop con ; que c’est trop rare de rencontrer quelqu’un qui compte, tu vois, quelqu’un qui compte au point d’en avoir mal au fond du ventre.
Oui, c’est trop rare, c’est certain, et forcément on n’a pas parlé de suite, forcément puisque tu pars, et on se connaît même pas après tout, mais. Mais je pense que ça vaut le coup d’oublier un peu d’être rationnel, et tu vois, là j’suis en train de penser que si c’est ce que tu veux aussi, je te rejoins.
Et là j’me sens un peu idiote avec mes mots qui sonnent un peu trop grands.
Voilà, j’ai toujours pensé qu’on a toujours le choix, de partir, de rester, de se laisser l’occasion d’attraper des morceaux de bonheur. Et aujourd’hui, c’est toi mon petit coin de ciel, et j’voudrais pas te laisser filer comme ça. Non, tu t’en tireras pas si facilement.
Alors voilà, vraiment, si tu veux, je pars aussi. Pas tout de suite forcément, j’finis mon contrat et puis j’me tire ; oui, je crois que quand au fond de soi on pense que ça en vaut la peine, il faut tenter le coup. Même si même à moi, là, ça me parait un peu dingue.
Je t’embrasse.
Tu sais, à ce moment là devant cette salle de ciné sous la pluie, ça n’avait aucune importance, la donnée temps. Et quand je passe ces instants contre toi, on vit comme dans une parenthèse intouchable.
Oui, en fait, c’est ça, des instantanés photographiques. Peut être qu’on restera toujours figés dans ces quelques jours au creux des souvenirs, enjolivés par la mémoire.
Je suis heureuse de t’avoir rencontré, je pense que c’est ce qu’il convient de dire dans ce genre de circonstances.
Mais tu vois, là tout de suite, j’me dis que c’est vraiment trop con ; que c’est trop rare de rencontrer quelqu’un qui compte, tu vois, quelqu’un qui compte au point d’en avoir mal au fond du ventre.
Oui, c’est trop rare, c’est certain, et forcément on n’a pas parlé de suite, forcément puisque tu pars, et on se connaît même pas après tout, mais. Mais je pense que ça vaut le coup d’oublier un peu d’être rationnel, et tu vois, là j’suis en train de penser que si c’est ce que tu veux aussi, je te rejoins.
Et là j’me sens un peu idiote avec mes mots qui sonnent un peu trop grands.
Voilà, j’ai toujours pensé qu’on a toujours le choix, de partir, de rester, de se laisser l’occasion d’attraper des morceaux de bonheur. Et aujourd’hui, c’est toi mon petit coin de ciel, et j’voudrais pas te laisser filer comme ça. Non, tu t’en tireras pas si facilement.
Alors voilà, vraiment, si tu veux, je pars aussi. Pas tout de suite forcément, j’finis mon contrat et puis j’me tire ; oui, je crois que quand au fond de soi on pense que ça en vaut la peine, il faut tenter le coup. Même si même à moi, là, ça me parait un peu dingue.
Je t’embrasse.
Ecrit par Perfect-plank, le Jeudi 31 Mars 2011, 21:29 dans la rubrique Actualités.
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