envoyé - sans objet
Enfin ça fait un paquet de phrases tout ça, beaucoup d’mots pour dire
assez peu, juste je vais bien, tout va bien, la vie suit son court.
D’ailleurs j’te copie-colle ça en début de mail, comme ça si t’as pas le
temps de tout lire, ça te fera un assez bon résumé.
Et j’copie colle aussi la fin : je t’embrasse, tu m’files le sourire et c’est presque comme si t’étais un peu là, alors ça m’rend un peu heureuse (heureuse c’est un gros mot alors j’dis un peu, pour pas en faire des tonnes, tu vois). Des bisous, et puis, à bientôt, et toutes les banalités qui vont de pair du genre : j’espère que toi tu vas bien, que tu t’fais à tout, que t’apprends à cuisiner des recettes au top, que t’es content, tout ça. Forcément. Donc, des bisous. Et puis à bientôt.
J’me disais je suis la fille dont on se rappelle. Celle qui reste en mémoire, celle dont on se souvient le temps de. Ouais. J’suis la fille qui se rappelle à votre bon souvenir, mais jamais celle que vous choisissez pour en construire de nouveaux. Remarque, c’est déjà ça. J’pourrais être la pov’ fille qu’on ramène de soirée et quand on s’réveille on s’dit merde qu’est ce qu’elle fout là, qui c’est, j’ai carrément merdé. J'm'en tire peut être pas si mal.
J’voudrais p*ker mais pas jouer. Souffler pour attiser. J’voudrais cesser de m’accrocher à des insaisissables qui ne revisitent que mes songes, et puis, parfois, les pixels d’un écran. J’voudrais pouvoir avoir le cran de dire j’suis pas la fille d’un soir, ni celle de trois jours, ni celle de plus jamais. Je suis là. J’ai retenu un je t’attends, parce que j’ai passé le temps d’attendre. Je suis là.
Et j’ai cessé de me brader à un pauvre amour illusoire, j’vois pas pourquoi j’arrêterai de placer la barre à l’exception. J’continue de croire qu’on peut toucher l’absolu et que je l’aurai, mon idéal ; j’veux plus jamais que tu me quittes, j’veux plus jamais que tu partes, j’veux plus jamais faire comme si ça m’touchait pas ; j’veux plus d’adieux et encore moins d’au-revoir. Et pour autant, j’te chuchoterais encore mieux vaut tard que jamais, et qu’on a qu’à se délecter du temps qu’il nous reste.
Y’a plus que l’absence de mon lit toujours vide, y’a plus que les journées à tourner pas rond parce que j’ai besoin de cristalliser mes désirs sur quelqu’un quelque part ; j’ai besoin de pouvoir aimer quelqu’un, de pouvoir étreindre un autre amour de mes pensées interdites. J’ai lu un jour qu’on se trouve un autre amour jusqu’à la prochaine fois, mais j’veux plus m’user en vaines tentatives, j’veux plus de ces fragments d’histoires, j’veux carrément jouer au crash test. J’veux juste encore perdre le sens, me brouiller la vue et perdre l’équilibre, j’veux aller encore jusqu’à dire si tu pars j’pars avec toi.
J’veux plus être celle dont on se souvient, j’veux être celle qui compte au présent. J’veux le souffle court et j’veux tes mains sur ma peau, même si c’est qu’en rêve. Je veux, comme une gamine têtue et complètement butée. J’veux repasser par ce putain d’arrêt de métro sans nous revoir sur le quai comme deux idiots dans un mauvais timing ; j’veux écouter cette chanson en boucle que je me tapais en grimpant ta montée d’escaliers, même si au début j’étais dubitative parce que franchement, devenir fan d’un album de v*nessa p*radis pour ça, j’suis pas sûre que ça soit pas un peu craignos ; j’veux pouvoir me dire que rien n’est vain, que rien n’est fortuit, que rien n’importe.
Et tu vois des soirs comme ce soir, j’pense que t’as jamais mis un pied chez moi et que c’est tant mieux, après tout, que c’est tant mieux parce que c’est ça de moins de souvenirs à me tordre. Oui, que c’est tant mieux. Chacun son île.
Chacun son île.
Tu vois, tout va pour le mieux. Un bouquet de roses sur le bar, pour jouer à l’illusion, la lumière qu’on laisse allumée pour se tromper soi-même, comme si quelqu’un m’attendait. J’veux même plus céder à n’importe quel tocard juste pour me laisser bercer de factice, les ptits sms mignons qui laissent à penser qu’on existe pour quelqu’un quelque part, le type gentil mais un peu couillon qui voudrait juste croire à mes sourires, le réconfort qui partagerait des nuits sans sommeil, j’les laisse où ils sont ; et puis j'm'en fous, j’ai ma bouillotte.
Oui, comme tu peux voir, tout va pour le mieux, chacun sur son île. Et moi, j’l’ai vue, la fin des n*ces fun*bres, mais ça tu l’sais déjà, et ça m’a r’filé le sourire, aussi.
Tu vois ce soir j’relis ces mots écrits pour rien – encore – et j’pense qu’ils sont bien amers ; rien qu’à les lire j’sais que c’est des mots de dimanche soir à la con, tu sais les dimanche chiants quand t’es tout seul, où tu penses à tout et rien et où tout autour à l’air trop beau pour exister, du ptit couple bidon qui s’bécote sur les quais aux repas de famille un peu hypocrites, et que dans ton quotidien à toi t’as juste ta semaine qui va recommencer, comme la précédente. Oui, des mots bien amers. Même s’il est très exactement 23h40 et que je pense à toi ; mais penser à toi n’est ni négatif ni positif, juste, c’est un fait (ni objectif ni rationnel, mais quand même) (et puis quand même, plutôt positif, j’dirais).
Tu sais, tu m’colles des sourires à chaque malheureux p*ke, et à chaque fois j’me fais la réflexion que c’est complètement con, mais pourtant à chaque fois j’continue de sourire. J’t’écris un super long mail et j’sais pas quand tu auras l’occasion de le lire, mais peu importe, après tout. J’écris pas pour les réponses, enfin, j’sais pas, mais j’crois pas, et puis j’pose même pas de questions.
En vrai tout va bien, même si c’est vrai que j’aimerais bien partager ce « tout va bien ». Forcément. J’ai revu une amie d’il y a super longtemps, depuis elle a eu un bébé et tout, c’est fou ces gens qui font des bébés, et c’est fou de penser qu’on puisse fabriquer des minis êtres humains, surtout que son amoureux c’est le sosie d’h*grid dans h*rry p*tter, donc vraiment qu’ils puissent fabriquer quelque chose d’aussi petit ça m’dépasse. Ca m’a fait trop de bien de la voir, elle m’a fait une grosse surprise et c’était classe… j’l’avais pas vue depuis trois ans, depuis qu’elle est partie après son diplôme. (j’ai rien contre les départs, juste contre l’absence, enfin, juste contre les quotidiens qui jouent toujours contre nous quand il s’agit de retrouvailles).
Sinon on a embauché enfin ma patronne a embauché un nouveau type au boulot, il est minuscule j’ai jamais vu un type aussi petit. (en plus il est un peu branque dans son genre et j’l’aime pas beaucoup, m’parait pas bien dégourdi l’bonhomme)(j’voudrais trop le voir courir pour voir s’il fait comme p*ssep*rtout – mais c’est méchant de se moquer des gens) (mais aussi quand j’craque du coup au milieu de la journée, ben juste j’le regarde et j’l’imagine avec son trousseau de clés et ça m’refile un coup d’motiv. - pas autant qu’une ptite pensée de ta part, mais presque, c’est dire) (le pauvre, en plus il est chauve, il fait trop ‘minimoi’).
Et puis voilà, j’ai plein de chocolats de pâques, ‘parait que c’est bon pour moi – moins pour enfiler mon maillot de bain cet été, mais j’m’en fiche, jusque là j’ai pas de vacances programmées (à moins que..).
Enfin ça fait un paquet de phrases tout ça, beaucoup d’mots pour dire assez peu, juste je vais bien, tout va bien, la vie suit son court. D’ailleurs j’te copie-colle ça en début de mail, comme ça si t’as pas le temps de tout lire, ça te fera un assez bon résumé.
Et j’copie colle aussi la fin : je t’embrasse, tu m’files le sourire et c’est presque comme si t’étais un peu là, alors ça m’rend un peu heureuse (heureuse c’est un gros mot alors j’dis un peu, pour pas en faire des tonnes, tu vois). Des bisous, et puis, à bientôt, et toutes les banalités qui vont de pair du genre : j’espère que toi tu vas bien, que tu t’fais à tout, que t’apprends à cuisiner des recettes au top, que t’es content, tout ça. Forcément. Donc, des bisous. Et puis à bientôt.
Et j’copie colle aussi la fin : je t’embrasse, tu m’files le sourire et c’est presque comme si t’étais un peu là, alors ça m’rend un peu heureuse (heureuse c’est un gros mot alors j’dis un peu, pour pas en faire des tonnes, tu vois). Des bisous, et puis, à bientôt, et toutes les banalités qui vont de pair du genre : j’espère que toi tu vas bien, que tu t’fais à tout, que t’apprends à cuisiner des recettes au top, que t’es content, tout ça. Forcément. Donc, des bisous. Et puis à bientôt.
J’me disais je suis la fille dont on se rappelle. Celle qui reste en mémoire, celle dont on se souvient le temps de. Ouais. J’suis la fille qui se rappelle à votre bon souvenir, mais jamais celle que vous choisissez pour en construire de nouveaux. Remarque, c’est déjà ça. J’pourrais être la pov’ fille qu’on ramène de soirée et quand on s’réveille on s’dit merde qu’est ce qu’elle fout là, qui c’est, j’ai carrément merdé. J'm'en tire peut être pas si mal.
J’voudrais p*ker mais pas jouer. Souffler pour attiser. J’voudrais cesser de m’accrocher à des insaisissables qui ne revisitent que mes songes, et puis, parfois, les pixels d’un écran. J’voudrais pouvoir avoir le cran de dire j’suis pas la fille d’un soir, ni celle de trois jours, ni celle de plus jamais. Je suis là. J’ai retenu un je t’attends, parce que j’ai passé le temps d’attendre. Je suis là.
Et j’ai cessé de me brader à un pauvre amour illusoire, j’vois pas pourquoi j’arrêterai de placer la barre à l’exception. J’continue de croire qu’on peut toucher l’absolu et que je l’aurai, mon idéal ; j’veux plus jamais que tu me quittes, j’veux plus jamais que tu partes, j’veux plus jamais faire comme si ça m’touchait pas ; j’veux plus d’adieux et encore moins d’au-revoir. Et pour autant, j’te chuchoterais encore mieux vaut tard que jamais, et qu’on a qu’à se délecter du temps qu’il nous reste.
Y’a plus que l’absence de mon lit toujours vide, y’a plus que les journées à tourner pas rond parce que j’ai besoin de cristalliser mes désirs sur quelqu’un quelque part ; j’ai besoin de pouvoir aimer quelqu’un, de pouvoir étreindre un autre amour de mes pensées interdites. J’ai lu un jour qu’on se trouve un autre amour jusqu’à la prochaine fois, mais j’veux plus m’user en vaines tentatives, j’veux plus de ces fragments d’histoires, j’veux carrément jouer au crash test. J’veux juste encore perdre le sens, me brouiller la vue et perdre l’équilibre, j’veux aller encore jusqu’à dire si tu pars j’pars avec toi.
J’veux plus être celle dont on se souvient, j’veux être celle qui compte au présent. J’veux le souffle court et j’veux tes mains sur ma peau, même si c’est qu’en rêve. Je veux, comme une gamine têtue et complètement butée. J’veux repasser par ce putain d’arrêt de métro sans nous revoir sur le quai comme deux idiots dans un mauvais timing ; j’veux écouter cette chanson en boucle que je me tapais en grimpant ta montée d’escaliers, même si au début j’étais dubitative parce que franchement, devenir fan d’un album de v*nessa p*radis pour ça, j’suis pas sûre que ça soit pas un peu craignos ; j’veux pouvoir me dire que rien n’est vain, que rien n’est fortuit, que rien n’importe.
Et tu vois des soirs comme ce soir, j’pense que t’as jamais mis un pied chez moi et que c’est tant mieux, après tout, que c’est tant mieux parce que c’est ça de moins de souvenirs à me tordre. Oui, que c’est tant mieux. Chacun son île.
Chacun son île.
Tu vois, tout va pour le mieux. Un bouquet de roses sur le bar, pour jouer à l’illusion, la lumière qu’on laisse allumée pour se tromper soi-même, comme si quelqu’un m’attendait. J’veux même plus céder à n’importe quel tocard juste pour me laisser bercer de factice, les ptits sms mignons qui laissent à penser qu’on existe pour quelqu’un quelque part, le type gentil mais un peu couillon qui voudrait juste croire à mes sourires, le réconfort qui partagerait des nuits sans sommeil, j’les laisse où ils sont ; et puis j'm'en fous, j’ai ma bouillotte.
Oui, comme tu peux voir, tout va pour le mieux, chacun sur son île. Et moi, j’l’ai vue, la fin des n*ces fun*bres, mais ça tu l’sais déjà, et ça m’a r’filé le sourire, aussi.
Tu vois ce soir j’relis ces mots écrits pour rien – encore – et j’pense qu’ils sont bien amers ; rien qu’à les lire j’sais que c’est des mots de dimanche soir à la con, tu sais les dimanche chiants quand t’es tout seul, où tu penses à tout et rien et où tout autour à l’air trop beau pour exister, du ptit couple bidon qui s’bécote sur les quais aux repas de famille un peu hypocrites, et que dans ton quotidien à toi t’as juste ta semaine qui va recommencer, comme la précédente. Oui, des mots bien amers. Même s’il est très exactement 23h40 et que je pense à toi ; mais penser à toi n’est ni négatif ni positif, juste, c’est un fait (ni objectif ni rationnel, mais quand même) (et puis quand même, plutôt positif, j’dirais).
Tu sais, tu m’colles des sourires à chaque malheureux p*ke, et à chaque fois j’me fais la réflexion que c’est complètement con, mais pourtant à chaque fois j’continue de sourire. J’t’écris un super long mail et j’sais pas quand tu auras l’occasion de le lire, mais peu importe, après tout. J’écris pas pour les réponses, enfin, j’sais pas, mais j’crois pas, et puis j’pose même pas de questions.
En vrai tout va bien, même si c’est vrai que j’aimerais bien partager ce « tout va bien ». Forcément. J’ai revu une amie d’il y a super longtemps, depuis elle a eu un bébé et tout, c’est fou ces gens qui font des bébés, et c’est fou de penser qu’on puisse fabriquer des minis êtres humains, surtout que son amoureux c’est le sosie d’h*grid dans h*rry p*tter, donc vraiment qu’ils puissent fabriquer quelque chose d’aussi petit ça m’dépasse. Ca m’a fait trop de bien de la voir, elle m’a fait une grosse surprise et c’était classe… j’l’avais pas vue depuis trois ans, depuis qu’elle est partie après son diplôme. (j’ai rien contre les départs, juste contre l’absence, enfin, juste contre les quotidiens qui jouent toujours contre nous quand il s’agit de retrouvailles).
Sinon on a embauché enfin ma patronne a embauché un nouveau type au boulot, il est minuscule j’ai jamais vu un type aussi petit. (en plus il est un peu branque dans son genre et j’l’aime pas beaucoup, m’parait pas bien dégourdi l’bonhomme)(j’voudrais trop le voir courir pour voir s’il fait comme p*ssep*rtout – mais c’est méchant de se moquer des gens) (mais aussi quand j’craque du coup au milieu de la journée, ben juste j’le regarde et j’l’imagine avec son trousseau de clés et ça m’refile un coup d’motiv. - pas autant qu’une ptite pensée de ta part, mais presque, c’est dire) (le pauvre, en plus il est chauve, il fait trop ‘minimoi’).
Et puis voilà, j’ai plein de chocolats de pâques, ‘parait que c’est bon pour moi – moins pour enfiler mon maillot de bain cet été, mais j’m’en fiche, jusque là j’ai pas de vacances programmées (à moins que..).
Enfin ça fait un paquet de phrases tout ça, beaucoup d’mots pour dire assez peu, juste je vais bien, tout va bien, la vie suit son court. D’ailleurs j’te copie-colle ça en début de mail, comme ça si t’as pas le temps de tout lire, ça te fera un assez bon résumé.
Et j’copie colle aussi la fin : je t’embrasse, tu m’files le sourire et c’est presque comme si t’étais un peu là, alors ça m’rend un peu heureuse (heureuse c’est un gros mot alors j’dis un peu, pour pas en faire des tonnes, tu vois). Des bisous, et puis, à bientôt, et toutes les banalités qui vont de pair du genre : j’espère que toi tu vas bien, que tu t’fais à tout, que t’apprends à cuisiner des recettes au top, que t’es content, tout ça. Forcément. Donc, des bisous. Et puis à bientôt.
Ecrit par Perfect-plank, le Vendredi 29 Avril 2011, 00:23 dans la rubrique Actualités.
Commentaires :
Re:
merci dine :)
ça me fait plaisir que tu passes ici. moi je passe chez toi aussi, souvent, et je pourrais te retourner le compliment. :D
ça me fait plaisir que tu passes ici. moi je passe chez toi aussi, souvent, et je pourrais te retourner le compliment. :D
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MangakaDine
Et puis. J'aurais eu envie de les écrire tes premiers paragraphes sans italique. Les trois premiers beaucoup, les six suivants aussi. En fait, ça fait plus de la moitié de ton texte tout ça. Je crois bien que ton quotidien résonne en moi, et plutôt souvent. Alors tu ne le sais pas parce que je ne suis pas bavarde et que bon, c'est pas très important. Mais si tu venais à peu à peu abandonner cet endroit je t'en voudrais personnellement.
Oui, ceci est une menace. =)