Je l’ai senti se figer dans un temps hors du temps qui continuait d’avancer sans lui.
J’me disais, il a des mains immenses, il arrive à faire trois fois le tour de mes poignets.
J’me suis demandé s’il chercherait à me revoir.
J’ai pensé à lui et à ces quelques baisers échangés pendant une danse éméchée.
Je suis à un beau point d’équilibre qui se maintient juste parce que je continue de courir, ce même équilibre qu’on trouve à vélo et quand on s’arrête, on chute.
J’veux pas m’arrêter.
Peut être juste faire une pause, me figer dans un temps hors du temps comme il l’a fait ces quelques micro-secondes. Faire un plein de tendresse, et reprendre ma course.
J’ai envie de danser, envie de sourire, envie de n’importe quoi. Envie de faire l’amour, sans savoir avec qui. Envie de jouer ce rapport au corps, ce rapport à l’autre et rien de plus. Jouer ce lâcher prise.
C’est tellement récurrent, cette question du temps, cette question du rythme. C’est peut être ça, le simple.
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