Je devrais forcément évoquer d’autres présents ; ici tout se mêle, présent, passé, avenir. Ecrire c’est multiplier les temporalités, les diffracter, les entremêler.

J’ai profité d’un week end pour m’enrouler dans tous ces instants ; les revivre, les projeter, et puis saisir la brûlure du soleil tout contre ma peau.

Je ne voudrais dire qu’une chose, une seule : ne place tes espoirs qu’en toi-même. Tu es le seul à pouvoir trouver ta solution.

J’ai pensé être claire ; j’ai pensé être simple. J’ai cru que tu saisirais que je n’étais que ton mirage, celui que tu voulais réel. Je peux être toutes celles que tu veux que je sois, tout ce dont tu as besoin ; et c’est parce que je t’aime - au sens le plus universel - que je ne serai rien d’autre que celle qui t’écoute, t’entends, et te guide si j’en suis capable. C’est ce que je peux t’offrir de meilleur, pour toi comme pour moi, je le sens.

J’ai cette sensation de pouvoir traduire, transcrire, expliquer les actes. Je sais que tu cherches, plus que comment agir, à comprendre. Il te semble que la philosophie peut t’aider ; et moi je crois que si elle a pu t'être d'un grand secours, aujourd'hui elle t’empêche surtout de ressentir et de comprendre, vraiment, d’emmener le sens au plus profond de ton être et de le faire tien.

On reparlera de tout ça, sans doute…