Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Parfois j’ai la sensation que le monde autour de moi est tellement plein de ’beau’ que ça m’en noue l’estomac. Comme ces paysages à couper le souffle quand on vient de faire plusieurs journées de marche.

Il y a ton retour dans un peu moins d’un mois maintenant ; après trois nuits, trois petits matins, et neuf mois d’absence, on va se croiser à nouveau. J’ai oublié ton odeur, bien que j’aie une bonne mémoire olfactive, j’ai oublié ton odeur. Je me demande un peu où tu vas habiter, à ton retour, et j’espère pour toi que t’auras prévu deux trois pulls, parce qu’ici c’est l’hiver, maintenant. Même si ces jours ci c’est un peu l’été indien, encore.

P’t’être bien qu’on se refera les noces funèbres, juste pour l’instant délicieux d’oublier la fin entre deux baisers.

Il s’est passé pas mal de trucs, pendant tout ce temps ; évidemment pour toi aussi, la vie d’expat’ et tout ce qui va de pair. Mais ici, y’a eu au moins autant de changement, même si j’ai toujours le même bonheur de penser que je vais bientôt te serrer à nouveau contre moi.

T’as vu, pourtant, j’ai arrêté de compter les jours. J’ai même arrêté de t’écrire, et arrêté de jouer. Je ne sais même pas comment décrire ça. J’ai cette sensation de pouvoir maintenant saisir en un instant si une personne entrera vraiment dans ma vie ; et tu fais partie de ces personnes, indéniablement.

Je ne sais pas ce qui se produira, à ton retour. Je ne veux toujours pas plus d’un amoureux ; mais j’pourrais pas m’empêcher de te sauter dans les bras. ‘faut arrêter de ne pas dire aux gens qui comptent qu’ils comptent, et j’crois bien que tu as été ma première victime à cette maxime.

Tu vois je relisais nos conversations, comme ça, un peu au hasard, et j’ai rigolé toute seule. Non, vraiment, t’es quelqu’un qui compte. 

Il y a les nuits qui continuent d’être sans sommeil, pour des raisons variées. Des choses qui continuent, le doudou qui textote pour un trois fois rien et qui propose timidement un déjeuner après notre séquence de sport hebdomadaire. J’continue de dire le doudou parce qu’il est du genre à lancer des ptits mots-pensées les matins où tout le monde fait le pont, ou à passer dans mon bureau pour que je n’oublie pas de déjeuner. Forcément, un ‘gentil’ pareil, ça ne peut être qu’un doudou.  

Et puis il y a ces temps d’échanges un peu étranges, suite à des lapsus téléphoniques, qui nous tiennent toujours toute une soirée. Comme j’écrivais aux premiers instants, définitivement, il y a quelque chose de spécial.  

Au-delà, on continue d’avoir des rythmes impossibles. J’ai souvent cette sensation de m’échapper hors du temps ; sans déserter, juste lâcher prise. Comme s’extirper et regarder ce qui advient, d’un peu plus loin, en laissant simplement les choses suivre leur cours. Je ne suis pas sûre que les choses aient changé. Mais moi, oui, j’ai changé. C’est comme un mouvement plus universel et ‘perceptible’. Quelque chose qui se trouve bien là, sous nos yeux, depuis toujours, et qu’on s’échine à ne pas voir, ne pas sentir, ne pas vouloir ; et que d’un coup, on emmène avec soi.

J’dirais que ça m’avait manqué, que tout ça, ça m’avait manqué. J’me sens comme le précieux voleur de feu que je lisais bien trop tôt, excepté que je n’ai rien volé – et qu’il ne volait rien, lui non plus.

J'écris décousu, mais... C’est plein d’amour, tout. Tout, autour de moi, en moi, vers moi. Il n’y a rien d’autre. 


Ecrit par Perfect-plank, le Vendredi 4 Novembre 2011, 02:06 dans la rubrique Actualités.


Version  XML