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en couleurs.

J’me suis sentie chez moi. Ca y est, bientôt un an que je vis dans cette ville, et c’est pile à ce moment, en marchant sous la pluie au milieu de la nuit, c’est exactement à ce moment là que je me suis sentie chez moi.

 

Je ne sais pas comment naissent ces rapports aux lieux que j’habite. Je sais simplement qu’à un moment donné, la raison de mon arrivée devient tout à fait limpide. Que je n’aurais rien à faire ailleurs, que je suis bien, et bien ici.

 

Je pense à toi, tu sais. J’voudrais vraiment pas qu’on s’ramasse, vraiment pas. Les équilibres ont toujours ce quelque chose de tellement fragile ; j’connais trop bien ce qu’on dit sans trop y penser, et puis quand on se retrouve face à face avec la réalité… J’voudrais vraiment pas qu’on se ramasse.

 

Tu sais, je crois que je suis profondément libre. C’est peut être ça, le cadeau qu’il m’a fait : cette liberté. Je disais que les femmes de ma famille ont cette sorte de malédiction autour de leur premier amour, mais ça n’est peut être pas pour le pire. Même si je ne suis pas tellement sûre que ça l’ait rendue plus libre, elle. Au contraire. Mais pour moi, il semble que tout soit bien différent. Et quand je me sens fléchir, quand je me sens rejeter les agressions perpétuelles de la réalité plutôt que de les laisser venir à moi, quand je sens que tout m’échappe, je pense à lui.

Autant d’amour... il est là, mon sourire quotidien, dans tout cet amour là, qui se diffracte en moi et rejaillit sur tout ce qui m’entoure. 

 

Alors j’disais, je ne voudrais pas qu’on se ramasse, qu’on se blesse, qu’on se heurte par méprise. Tout ce que je vis, tout ce qu’on vit, ce partage-là, c’est précieux. J’aurais jamais cru rencontrer quelqu’un comme toi, et j’aurais jamais cru me rencontrer maintenant.

C’est ce que j’écrivais : tout est là depuis toujours, il suffit de se laisser traverser. Et tout, tout est tellement plus paisible ; plus paisible, et plus intense. Plus doux et plus fort, plus simple et plus heureux. Voilà ; mon quotidien, c’est beaucoup plus de paix. Beaucoup plus de sourires, si c’est encore possible ; c’est comme si d’un coup, j’avais découvert la couleur après tout une vie en noir et blanc.

 

 

 
Ecrit par Perfect-plank, le Mercredi 9 Novembre 2011, 01:03 dans la rubrique Actualités.


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