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Rien écrit depuis des jours, des semaines, des mois.

Beaucoup de neuf et finalement, presque rien. L’absence comme une récurrence.

La distance qui s’installe, insidieuse.

J’sais tellement bien aimer de loin que j’m’en ferais vomir.

J’me sens transparente, sans saveur, insipide. Ca me dévore du fond du ventre ; j’en ai les larmes aux yeux de ses silences, des messages restés sans réponse, des idées de rendez vous qui restent suspendues au dessus du vide.

J’entends le mari de ma voisine sortir pour lui demander s’il doit vider le lave vaisselle, j’reçois des messages d’un autre que lui pour me proposer d’aller au spa. J’sais même plus où se situe la limite, jusqu’où il est correct d’accepter les rendez vous avec un autre.

Ce soir j’donnerais n’importe quoi pour qu’il me serre dans ses bras.

Ce soir je donnerais n’importe quoi pour ça, comme hier, comme avant-hier, et comme tous les jours qui suivront.

Il y a quelques semaines j’ai accepté un rendez vous avec un autre. On a diné et puis il m’a pris la main. C’était tellement simple. Un coup de téléphone, un rendez vous sur un coup de tête.

J’en arrive à préférer la solitude. Parce que dehors, il y a d’autres hommes, qui m’offriraient le confort d’une relation sans horaires de train, sans week end planifié, sans couches et sans biberon. J’en arrive à préférer la solitude parce que mes amis me répondent que j’ai fait ce choix. Que cette situation, j’en suis à l’origine, que je l’ai décidé le jour où j’ai posé mon regard sur lui, le jour où après tant de mois de célibat, je me suis dit qu’il valait la peine de me risquer tout entière entre sous ses doigts. 

On n’a jamais eu de grasse matinées tous les deux. Jamais de. On n’a presque rien, presque pas de souvenirs. On n’a peut être même pas d’avenir, et moi j’suis là comme une conne à compter les jours, à activer mon réseau pour changer de ville, de boulot, de vie. Il dit que je ne suis jamais gentille.

Et j’suis en train de pleurer comme une conne dans mon appartement vide.

 

Ecrit par Perfect-plank, le Dimanche 8 Avril 2012, 23:50 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Anonyme
10-04-12 à 07:25

Cette histoire à l'eau de vaisselle concernant le mari de la voisine n'est pas claire.





 


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