Mes derniers textes sont globalement à chier, au passage. J’ai perdu l’habitude d’écrire. Je parle plus, mais les mots ne s’alignent plus avec la féroce nécessité d’avant.
Je veux quelqu’un dans ma vie. Là, maintenant. J’ai envie de faire l’amour, de m’engueuler parce que c’est jamais toi qui fais le ménage, des coups de fil pour savoir qui fera les courses pour demain. J’veux un mec, pour me promener sans culotte et ramasser des chaussettes sales, j’veux un mec pour le rendre heureux, lui demander si j’ai grossi, trainer dans les bars, passer la journée nus et la nuit dehors. J’veux lui faire une crise parce qu’il oublie que j’existe, acheter les places de concerts par paires, oublier ma brosse à dents chez lui, j’veux lui dire qu’il est beau, le désirer sans cesse. J’veux l’aimer à imaginer qu’on fasse des minis nous, avoir un bébé, détester sa mère.
Here we are.
Chaos môme, j’ai 25 ans, je suis jeune, jolie, j’ai un job que j’aime. Je baise avec un collègue, comme ça, les soirs où on a tous les deux trop bu pour se soucier de sa femme et ses gosses. Chaos môme…
Ciao’môme, au milieu d’eux, et pourtant hors d’eux, hors d’atteinte, intouchable, imprenable. Ils me toisent comme celle qui résiste ; chaos môme, lâche prise, parfois, et dans un souffle j’échappe un baiser, une caresse, un presque rien, une nuit égarée… Ciao’môme, je t’aime bien, je t’aime bien, mais c’est trop pour toi. Ciao’môme, j’peux pas.
Chaos môme, j’veux la tempête au milieu du ventre quand tu poses tes yeux sur moi, le désir et le sexe partout, tout le temps, volcanique et sidérant. J’veux me sentir belle dans tes yeux, sous tes doigts, dans ta bouche. J’veux glisser sur ta peau, brouiller ton équilibre, chaos môme, j’veux un sacré orage dans nos chairs. Chaos môme, je veux être ta plus grande fan, ton plus beau silence, ta botte secrète ; chaos môme, si tu savais comme je t’aime déjà.
Intuition, certitude, sensation ; tout est là, tu es là, il y a, ici, un peut être qui se lève pour sonner tous les pourquoi pas. Tu m’as touchée sans me voir et je vois déjà un après qui se décline sur l’horizon pas si lointain. T’es déjà un peu au fond de mon ventre, là où on sème le pire et le meilleur. Intuition.
Commentaires :
Version XML