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Pas déconner, non plus

Im-possible… impensable, possible, imp- cible, et puis des stratégies et des statistiques.

S’endormir, et au réveil être différente, être fichée – identité falsifiée, réelle mais pas trop : faudrait pas exagérer, automatisée, ADNisée, inventorisée, supportée, assumée - ou en photo, tapisser des murs, me balancer en publicité, donner aux gens cette putain d’envie de me claquer : m’afficher au dehors, vendre, donner du désir, sortir de moi-même ; voler, mais, après, dans l’instant, plus rien ; juste voler, au-dessus du temps, m’offrir des mots en cueillant leurs secondes inutiles – capturer l’éphémère ou déshabiller l’instant.

Envie de s’en foutre, parce que, il faut bien, et puis : c’est plus simple.

Dieu me pardonne, rien du tout ouais, il s’en branle, lui. Canaliser mes émotions, vous m’en direz tant… être un prisme et diffracter, rayonner peut être mais là ça devient bien ambitieux les gars, t’façon quand on écrit on sait jamais vraiment où on va, je veux dire, vous voyez.

Enfin tu vois toi là, toi qui es ici, dans cet espace qui nous appartient (parce que ces mots sont un espace, entre toi et moi ; créé pour l’occasion, la belle attention – écrire c’est se laisser porter, et balancer, se balancer, lascive, et vous donner envie.

Ouais parce que l’envie c’est là, ça peut être érotique d’écrire, ça se doit de l’être : et j’écrirai sur leurs corps pour allonger mes pages blanches, comme un tableau je les couvrirai de mots, comme j’aurais pu parcourir leur corps de frissons. On dit bien « coucher sur papier », moi je dis coucher tout court – et mes mots alignés ne sont que la courbe d’un corps de femme alanguie, ou l’angularité saillante d’un homme.

On cherche à séduire quand on écrit, on écrit comme on plongerait dans le vide ; mais on écrit toujours pour être lu, peut être, à corps perdu,

ouais mais c’est comme l’électro ; immersion dans mon univers, mais faut que je me travestisse un peu, je mets un peu de maquillage, c’est juste pour être un peu jolie tu vois, pour te plaire, mais ça reste quand même moi, au-delà du jeu ; et je deviens rythme, son, je deviens toi, je m’insinue et puis je reste un peu – parce que c’est confortable chez toi ; je m’installe et on partage un peu de silence - avec un martini si tu préfères

(mais) au début, toi et moi on a plongé dans le vide, c’est l’inconnu, on a qu'à dire qu'on est des aventuriers de l’imaginaire, de l’intangible ; en tous les cas on fait le grand saut et puis -

Et si je suis prétentieuse ; et si je suis trop ceci ou trop cela. Si : ou bien, oui, pourquoi pas, mais bon. Je me laisse mijoter ;
et on en reparle, parce que bon – faudrait pas déconner non plus.

Ecrit par Perfect-plank, le Jeudi 14 Février 2008, 21:24 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Ben W.
15-02-08 à 03:17

Je n'ai absolument rien compris.

Par manque de culture et de critiques constructives, je dirai donc que c'est parce que c'est beau.

 
Perfect-plank
Perfect-plank
15-02-08 à 08:15

Re:

comme ça fait du bien de rigoler au ptit dej....


 


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