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l'Idaho vu du Ciel

Je n’aime rien tant qu’un bon repas, en bonne ( ?!) compagnie. Je n’aime rien tant que la lumière orangée d’un diner entre amis, alors merci.

Et puis quoi encore ?

Faire comme si, donner le change, ça je sais faire…

Stop, pause, temps mort. Figée. Scotchée ? scotché – toute la pesanteur qui m’englobe, l’insoutenable légèreté de l’être qu’il disait, ouais, enfin bon.

C’est à n’y rien comprendre, oui, c’est déraisonnable, dé – rai –son – nable. Mais je t’emmerde, la ptite voix. Oui, t’as bien entendu.

C’est déraisonnable d’aimer sans raison, déraisonnable de coller des grands mots à des émotions qu’on fait rentrer dans son cœur au chausse pied – ah non, ça c’est pas vrai, j’ai pas fait tant d’efforts vous le savez bien, ça s’est glissé tout doucement, avec souplesse, avec grâce… Vous voyez, jsuis une menteuse en plus de tricher. Faudrait arrêter de me croire, et puis je ne peux pas tricher puisque ça n’est pas un jeu – il parait. Mais y’a quand même des règles, des règles idiotes comme : c’est l’homme qui ouvre la bouteille de vin ; mon côté bourgeoise sans doute.

                    

Viens, viens on va au ciel, et de là, on pourra voir l’Idaho…

Allez, viens, viens on n’a qu’à faire l’amour dans un isoloir. Euh, oups, il parait que c’est pas fait pour ça. Et puis y’a les autres qu’attendent pour voter, alors faudrait faire vite, et puis prendre son temps c’est quand même agréable. Et je ne suis pas très sûre que ça soit si excitant de se trouver à demi nus en compagnie de ces chers politiques, moi j’suis pas mannequin, et j’ai du mal à retourner ma veste. (et se balader avec un réhausseur… quand j’aurais des gosses, peut être)

                          

Mais qu’est ce que j’écris ? N’importe quoi, vous voyez, du grand n’importe quoi : je ne sais plus où je vais, qui je suis, ce que j’espère, ce que je désire. Le désir. C’est la grande question non ? C’est quoi le désir, ça sert à quoi ? Ca pousse à pas mal de folies je crois – du moins j’espère. Sauf si on l’intellectualise, sauf si on se demande pourquoi, sauf si…

Les sauf c’est comme les mais, c’est jamais agréable à entendre ; par contre j’aime bien les points de suspension, ça laisse – en suspens, comme leur nom l’indique. C’est aérien, et puis ça permet de souffler. Les virgules, ça donne du rythme et puis les parenthèses, c’est beau - parce que c’est en dehors du temps de la phrase, comme si on volait un peu de leur temps de parole à ces mots pour venir en insinuer d’autres, plus incertains, plus anodins, plus privés peut être. (Je vous mets dans la confidence, juste un petit secret, chuchoté à l’oreille, mon souffle vous racontant… tout, sans qu’aucun mot ne s’articule ; oui, le souffle, un souffle au creux de l’oreille et tout est dit)

                         

Ne pas savoir comment poursuivre – perdu le sens, et puis ‘je ne sais pas’ c’est sans doute ce que je dis le plus souvent ; ne pas poursuivre. Ou me poursuivre. Mais la poursuite ça fait penser à la chasse, et je ne suis pas en chasse – je suis en quête. En quête de quoi ? Je vous vois sourire, mais non, pas une quête pourrie comme le Donjon de Naheulbeuk, ou alors, c’est pas moi le nain.

             

J’ingurgite des litres de thé. C’est toujours mieux qu’autre chose, me direz-vous. Pourtant y’a des bières au frigo – pas classe, pour une nana, mais bon, j’assume. Et puis je préfèrerais siroter un martini.

                   

Il y a celle qui écrit et celle qui piétine pour tenter de faire avancer sa vie – mais elle se bat contre elle-même, et c’est sans doute la plus dure bataille qu’elle mènera, qui sera sans faim sans fin. Comme l’histoire sans fin, mais en moins facile. Mais bon elle essaie. Je vous donnerai de ses nouvelles un jour, mais là c’est un peu Don Quichotte.

Et puis celle qui écrit, elle sait se montrer fragile, elle n’a pas honte, elle a peur mais elle n’a pas peur de sa propre peur. L’autre, elle repart disparait s’enfuit s’enferme se terre dans sa bulle – parce que c’est plus simple. Mais elle a froid, quand même. Alors parfois elle ressort le bout de son nez, pour humer le temps qui court – court, qui nous rend sérieux – euh non, ça c’était moche, j’avais pas le droit. Donc elle pointe le bout de son nez, pour trouver un radiateur, une bouillotte, un truc qui tienne chaud… Et quand elle le trouve, elle flippe de se bruler alors elle s’enfuit à nouveau… Un jour, elle aura le courage d’essayer, c’est certain, mais en attendant, j’ai juste envie de lui dire :

viens, viens on va au ciel, et de là, on pourra voir l’Idaho...

    

     

Ecrit par Perfect-plank, le Mercredi 20 Février 2008, 16:00 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Ben W
20-02-08 à 17:01

et puis ‘je ne sais pas’ c’est sans doute ce que je dis le plus souvent

Je dirais que ce que tu dis le plus souvent, ce sont des questions.
Mais bon, on se connait pas... (ces petits points ne sont pas 'aériens' c'est juste qu'un point tout seul ca ferait de mauvais gout.)

 
Perfect-plank
Perfect-plank
20-02-08 à 17:10

Re:

Les 'pourquoi' et les 'je ne sais pas' se disputent la vedette dans ma bouche, je crois. Mais c'est vrai, on ne se connait pas.

 


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