Qui de nous deux sera le plus cru ? Qui sera le plus dur, le plus acharné, le plus obnubilé ? Qui de nous deux fera fléchir l’autre, qui de nous deux… et les utopieds (jolie faute de frappe que je vous livre parce qu’elle fait sourire) et les au revoir et les adieux, pour bientôt ou pour toujours, à jamais sans doute, parce que.
Sourire, sourire timide, sourire passionnel, sourire évidence. Soupir et soupir encore, soupir et vision trouble, quand les images se froissent après les draps, après les corps emmêlés et les peaux liquéfiées. Si tout ça n’était qu’imaginaire, si ça n’était qu’un film, on aurait les premiers rôles et on les ferait pleurer d’envie. Et puis dans la vraie vie, ouais, en fait c’était réel, intangible et pourtant… vrai ; vrai ou faux, ou peut être pas, peut être ça, mais.
Revêtir – se rhabiller, et après ? A nouveau, se mettre à nu, encore et puis pourquoi pas, encore : « encore ». Et si jamais, et si, et si… sauf, mais bon ? Encore saufs. Encore temps, tant et tant…pis, peut être.
Et si, oui, mais on ne sait, ensuite… A voir, on l’écrira, si ce n’est déjà fait. On fuira peut être, on tremblera et après, la vue brouillée et perdu l’équilibre, sombrer.
Ecrire, écrire encore, parce que je ne sais rien faire d’autre ; écrire et oublier la langue, les langues, excitant pourtant ; mais si tout n’est qu’humidité, ici, le ciel est bleu.
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