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Liquéfiée

Viens, faisons l’amour avec indécence. Oublions. Croyons à l’universel impossible. Dénaturons le I don’t know, I really don’t know, et puis il n’y a qu’à - croire qu’on sait, qu’on comprend, qu’on en veut encore, encore et… toujours. Offre moi : la liberté ; offre moi cet espace de liberté par delà l’envie, par delà le désir, le plaisir et qui sait ? Se sentir… travestie. Différente - diffractée, divisée, disloquée, torturée -  sans doute un peu. Trembler ou frémir, frémir de plaisir et trahir la peur, frissonner devant ce vide : oui, je suis libre, libre et libre encore, quand tu te dresses et que tout s’emmêle, que nos idéaux se confondent et se perdent, quand le bonheur de l’évidence ne semble qu’éphémère et.

Liquéfiée.

Toi contre moi et puis quoi on joue à. On joue à quoi tu m’invites au combat et après, après le plaisir, après tout, après rien et puis l’eau c’est la vie comme il disait. J’ai la soif de vivre et la fièvre du monde, et puis toi qui m’enivre, et puis l’alcool et entre les bouteilles vides, distinguer un sourire, encore. Soupir carnassier, sourire édenté, souvenir traqué mais l’envie ne devrait plus te saisir ; rendre l’inévitable séduction moins répugnante, s’oublier dans un fond de verre, trinquer et à la votre, d’envie, à l’absence d’idéal, aux non-utopies. Se prendre à rêver d’autre chose autrement, parce que tout est possible quand ça s’insinue dans nos veines, dans nos corps, dans nos visages. Quand l’addiction n’en est plus et que parmi nous ne se dessinent que des impasses, biaiser et puis prendre les chemins de traverse pour se projeter ailleurs ?

Prisonnier de mes reins et puis ne ressembler à rien d’autre qu’à l’amour qu’on refera, sans doute encore, encore et encore encore, alors qu'il n'y a plus qu’une voix lointaine et des souvenirs trop brûlants. Et si l’émotion est évidemment toujours présente il n’y a plus d’odeur mais je sens bon tu l’as dit ; allumer des regards et suggérer des étincelles dans les yeux et puis c’est surement la lumière et puis la fumée, la brume éthylique et l’odeur de l’encens on ne sait plus à quoi pourquoi ; c’est comme une rencontre toute neuve, ça brille de loin et puis quoi, bling bling. Strass et paillettes tout ça, poudre aux yeux, aux nôtres surtout, tandis que tout le monde s’y trompe et que nous ne savons plus vraiment, qui croire et que voir et puis, qu’avenir et devenir, étrangers sans doute à notre langage parce que trop incertains.

Mais les oiseaux ne chantent déjà plus pour moi et si le soleil se lève il me blesse.

                                   

Ecrit par Perfect-plank, le Dimanche 24 Février 2008, 19:38 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Ben W
24-02-08 à 21:06

Je ne résiste pas non plus, comment faire d'ailleurs ? Hein, comment faire ? La folle idée que de se laisser aller à l'indécence. L'amour à refaire, imaginons un peu... C'est fou, tout ça. Bien trop, calmons-nous. Reprendre de l'avance, surtout. Vaincre le sourire bêta, et comprendre l'autre, avant qu'elle ne surprenne vraiment, et soit aimer soit détester. Ne pas laisser de place.

Sourire en regardant la télé, oui mais soupir en lisant tout cela. Car c'est trop. Un jour il faudrait j'apprenne à écrire ce genre de chose. Un jour. Mais en attendant je les lis avec pointe de passion et point de détente. Mais confiance vaincra l'incrédule évidence.

 


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