Mais quand ça devient beau ça en est presque insipide, non mais vraiment, tu veux quoi à la fin, tu te plains toujours. Il y a les grasses matinées, les verres avec des presque inconnus ; il y a du rhum, des cartes, le jeu. Il y a l’envers, l’endroit, la facilité, les impossibles. Il y a la ville, tentaculaire, bourdonnante, bouillonnante. Le livre, les livres, l’histoire, la vie. Et puis c’est gagné d’avance, il te dit l’océan, il te dit la voile, il te dit allez viens on va au théâtre. Pour un vendredi qui ne voulait pas être seul avec son martini, riche en overdose – et le temps qui vous rattrape. C’est charmant, intelligence, sourire et ouverture – et son regard criant d’hésitation, et presque gentleman c’est devant le portail qu’il s’arrête, bonne nuit et à mardi, sûrement des idées plein sa tête mais la tienne ? Tu te couches, grisée, à demain – tôt.
T’as voulu du soleil et t’en as eu, tu l’as espéré et tu le touches du bout des doigts le rayon. Peu importe d’autres, n’est ce pas ? Ou bien, alors, t’en sais pas grand-chose. Y’a des trucs qui t’énervent mais c’est normal, c’est jamais tout blanc ou tout noir ; il te dit tu te plains mais lui il fait quoi bordel.
Tu sais pas trop ce que c’est, c’est peut être toi qui perds pieds, toi qui perds tes envies de vue. Mais incroyable ou non, t’es droguée à l’impasse, camée à l’absence et tu pars en bad.
Commentaires :
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aphone
Trop beau.
Merde, j'me reconnais dans tes mots ^^