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A retenir, il parait

Je sais. Mais je ne sais pas dire l'indicible ; simplement ressentir, mon corps comme un prisme, diffractant toutes les sensations, rendant chacune plus intense.
Cela, malgré tous les efforts, je ne saurai jamais le dire ; l'écrire, à peine encore, à grand peine : mais cela s'approche en tous les cas d'un langage qui ne pourrait être, face à face, qu'explosion d'attitudes indéchiffrables ; imprononcés, non dits, silences épais et pesants.
Le verbe parlé est contraint de se construire en phrases, début, fin, pour être intelligible ; ce que je veux exprimer participe de l'infini - sans queue ni tête, registre de l'illogique ou bien de la contradiction. J'imagine bien que cela n'est pas simple ; ça ne l'est pas non plus pour moi. Je devrais arrêter les mais en début de phrase, arrêter les silences quand les mots veulent jaillir de tous mes pores ; si je n'y parviens pas, c'est que structurer ces mots, les hiérarchiser pour leur donner une forme grammaticale correcte, ça serait travestir la sensation à l'origine ; ça serait, en fin de compte, trahir ce qui les a motivés, et ne rien dire d'autre que la structure de la langue elle même, au mépris de ce qu'elle aurait dû porter.   
 

Envie d’un diner. ? . Envie peut être de me sentir, Belle dans ses yeux ; j’aimerais dire que le regard des autres m’est égal, que le sien est le seul ; miroir dans lequel j’aime me regarder. Mais ça ne serait pas - vrai.

Peut être je devrais lui proposer ; un resto ?

J’ai - peur. De ne plus avoir envie, de ne pas, plus, fatigue, effilochage, liens qui se tissent et se délient au fil des, jours.

Jours sans, jour avec, joue avec, jeu, je ne. Plus. Encore ? je voulais, danser comme dans un vieux film, danser et danser encore, être femme, belle, princesse ; a joué, pari, perdu. Je suis ; ou je me couche. Couchée, à sec. Se relever – perdre, encore, ou pas. Pas, pas, plus, pluie. Sillons de larmes, creusées mes joues ; salées – humidité non perçue alors que ; chacune tombait sur son épaule après, l’amour, il parait.

 

Laisser. Tomber. Couler, coulée, torrent. Colère, froid, distance. S’en foutre ; arrêter de – croire. Désirer, violence, mais douleur – douceur.

Parce que, port de tête hautain, regarder loin de voir l’horizon, coloré peut etre.

Lui l’indifférence, ou bien l’absence, mais je ne saurai dire – rien. Sourde colère ; violence distante, parce que, oui. ?. Renoncer n’est jamais, simple. Et alors, maitre du temps, il parait. Et alors ? Ca ne suffit plus, parce que, non. Erreur, ou traitrise, effrénée ; mais je ne suis plus sûre de, désirer toujours. Oublier, peut être, mais non – la valse n’est pas terminée ; il parait.

 

Mes pourquoi ; mais, ça ne tient plus ; banquise, n’a plus de glace. Je ne, jeu n’est plus, n’a plus de règles, alors – tricher n’est pas jouer. Tentative, m’épuiser, réussie. Noyée sans doute – corps inanimé ; gonflé, bleu, inutile. Expérience, inadéquate.

A retenir, il parait

Ecrit par Perfect-plank, le Mardi 12 Février 2008, 16:37 dans la rubrique Actualités.


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