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Abandon.

Il y a de l’intensité quasiment palpable tout autour de moi. Cette épaisseur. Le plein, le vide. L’irréel, l’atemporel.

On me pose des questions auxquelles je ne sais pas répondre. Peut-être qu’un jour je saurai expliquer mes évidences, que je saurai dire le pourquoi quand c’est juste une intuition, une force qui vient du ventre et qui me pousse dans telle ou telle direction. 

Bien sûr que je l’aime. Profondément, comme une certitude beaucoup plus lointaine. Comme un ami, un fils, un frère, un père, un amant. Comme quelqu’un de longtemps perdu et puis retrouvé, avec toute la joie et la surprise, avec toute l’épaisseur de nos vies vécues et non vécues.

J’ai rêvé de nous ; j’ai aussi rêvé d’une enfant que je tenais contre moi. Elle riait, elle était belle ; elle était tout.

Je ne sais pas bien à quoi ça tient, ces rencontres, ces routes que l’on croise et qu’on choisit ou non d’emprunter. J’écris souvent que je suis exactement là où je veux être. J’aperçois certaines réponses.

Parfois je me demande comment ces mots ne sont pas ce qui me raccroche le plus au réel. Ce qui m’ancre à la vie telle que je peux la percevoir par mes simples sens. Comme si les écrire, c’était les rendre plus réels ; leur ajouter toute cette pesanteur. 

 J’ai la sensation d’être là pour l’apaiser, et donner du sens. Replacer sa propre quête dans un ordre plus global, entre terre et ciel. Et j’ai l’impression qu’il est là pour me donner du poids, pour me rassembler. Et qu’ensemble, on peut ouvrir des milliards de portes.

On a parlé de liberté et d’attachement, d’égo et de jalousie, de simplicité ; on dirait que c'est un sujet récurrent, ces derniers jours - comme ces courants de pensées qui traversent le monde et dont on se saisit à plusieurs points du globe au même instant. J’aurais voulu dire qu’il n’y a que cet abandon. Qu’en cet instant il était ce qui avait le plus d’importance pour moi ; lui, son plaisir, ce partage, le corps comme un prisme à diffracter le désir, le plaisir, les sens.  

En cet instant je n’aurais rien bu d’autre que de sa bouche, je n’aurais rien mangé qu’il n’aurait d’abord entamé ; je voulais être son ombre, sa lumière, son rien, son tout. Je voulais être le vide qui habite ses nuits sans sommeil et le plein du poids de son corps. Je n’étais plus qu’abandon.


 
Ecrit par Perfect-plank, le Dimanche 2 Octobre 2011, 18:44 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Anonyme
02-10-11 à 19:01

J'M


 
Perfect-plank
Perfect-plank
02-10-11 à 20:19

Re:

tant que tu kikoo-lol pas, ça va !


 
Anonyme
03-10-11 à 04:02

Re:

Bin non , faudrait pas être bien pour faire des trucs pareils à une vieille cafetière bip-bipant
dans le vide intersidéral du cosmos lors d'une énième tentative de satellisation manquée.
kikoolol aodouyoudou

 
Perfect-plank
Perfect-plank
03-10-11 à 09:07

Re:

C'est marrant, ça te ressemble. Et puis si c'est pas toi, merci pour le sourire.


 
Anonyme
03-10-11 à 10:55

Re:

Bin non c'est pas moi j'en suis vraiment désolée et de rien pour le sourire.


 


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