Je pense que je mourrai de t’aimer mon ange, je pense que tu me manques, je pense que je veux vivre près de toi. Je pense que plus rien d’autre n’a vraiment d’importance.

Mes silences trop lourds et mes peurs incontrôlables, je n’ai peur que de te perdre chéri. Peur de n’être rien, rien au monde, rien en moi-même, rien en substance ; n’être que du vent, du vide. Mais qui suis-je pour me juger ainsi…

J’essaie, mon ange, je t’aime sans mesure et ne désire que ton bonheur.

Tu t’imagines déjà vivre près de lui. Ca te fait tellement peur, ce choix qui ne devrait appartenir qu’à lui. Peur parce que tu te rêves déjà parcourir les mêmes rues, partager les mêmes films, s’arrêter dans les mêmes bars. Peur parce que tu n’as ressenti cela si fort qu’une seule fois, et que tu sais pourtant que ressentir autant d’amour ne l’effacera pas, ne le remplacera pas, mais qu’il s’agit de vivre, maintenant. Tu ne peux pas passer le reste de ton existence à chérir un souvenir ; ce n’est pas renier sa mémoire que d’aimer, enfin, à nouveau. Laisse toi porter ; laisser toi aimer, laisse toi jouir de lui, de ses caresses et de ses sourires qui te font naitre des papillons dans le ventre. Ne refuse pas ce bonheur là, s’il te plait ; fais de ton mieux.