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Ici. Maintenant.

C’est qu’une question d’ici et de maintenant. D’instants. J’crois pas aux concours de circonstances. Quoi que tu en dises, quoi que vous puissiez en dire.

 

Dans ce temps où j’apprivoise mes derniers à peu près pour les faire devenir,  l’absent vient de découvrir que les plus ou moins dévorent tous les "complètement". J’lui rétorque que les plus ou moins ne sont que les siens ; qu’il a grillé tous ses "complètement" à l’aune de sa pseudo liberté qui n’a jamais été plus qu’une absence de choix.

 

Il y a eu ce temps de latence, d’absence, comme quand on déserte, qu’on s’absente. Je voudrais semer du bonheur plutôt que des doutes, quand j’offre mon espace de lâcher prise ça devrait être loin d’une prise de tête bien sentie. C’est pourtant tellement simple.

 

Il y a l’ici et le maintenant. Et tous les autres ici et maintenant simultanés, que je vis aussi. Le présent, le futur, le passé ; ces instants superposés de choix qui sont ce que je suis ici et maintenant - dans tous ces « ici et maintenant ».

 

J’aime. Et Je le ressens, profondément ; tout cet amour qui est immense, et je sens que je ne fais encore que l’effleurer du bout des doigts. Dans un sourire, dans une étreinte, dans un conseil ; il n’y a que ça, et je m’y plonge toute entière.


 

Ecrit par Perfect-plank, le Dimanche 20 Novembre 2011, 21:14 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Anonyme
21-11-11 à 06:16

abstention et abstinence avec un grand A ?


 
Perfect-plank
Perfect-plank
21-11-11 à 09:38

Re:

Euh... Pas vraiment... Voire : vraiment pas..!

 
Anonyme
21-11-11 à 11:28

Re:

J'ai dû plus ou moins dérailler entre un ici et un maintenant dans ma construction intellectuelle.
(pour le plaisir : Sex Drog and R&R avec un grand fou)
Bon tempi

 
AminBaer100
AminBaer100
28-11-11 à 12:59

Pour te rappeler que les journaux intimes sont faits pour être (re)dénichés. Et lus...

D'abord. Je suis loin d'avoir grillé tous mes complètements... jte trouve complètement injuste de simplifier une histoire un brin complexe -comme toutes sûrement?- à une simple question d'absence pour cause d'envie de liberté... jte trouve, malgré tes efforts à croire l'inverse, complètement paumée sur les sentiments amoureux. Et jme trouve complètement con de te répondre ici (l'envie était pourtant trop forte...)

Les à peu près que je te refusais sont ceux qu'on balance quand on mène sa vie comme au bureau. Avec les rush, les priorités, les ''à régler en urgence'', les ''à voir plus tard''. Mais chacun passe la transition d'enfant couvé par la main du maître à celle d'enfant lâché sur l'Océan des Autres comme il peut...

Je ne t'ai jamais, il me semble, parlé de liberté comme d'un objectif, d'un idéal ou pire d'un argument. Je la sais complètement fantasque. Que tu me prêtes des propos aussi naïfs me vexe, jdois bien l'avouer.

Je regrette d'utiliser ton outil d'extériorisation pour te dire ce que j'aurais pu te dire de vive voix. Mais jme connais: si je répond pas du tac-o-tac à ce texte qui m'a brusqué, jvais m'adoucir et oublier de t'en parler...

Je dois dire, et pour finir, que malgré la schizophrénie qui agite tantôt tes doigts, tantôt ta bouche et qui m'énerve dans des proportions inavouables, tu restes délicieuse à mes yeux. Quand elle s'efface. Un carré de chocolat yeux noisettes un dimanche matin...

Mais fais gaffe, bordel!!!


 
Perfect-plank
Perfect-plank
28-11-11 à 20:06

Re: Pour te rappeler que les journaux intimes sont faits pour être (re)dénichés. Et lus...

J'imagine que je n'écris sans doute que pour ça : faire réagir. Te faire réagir, peut être. Ouais, j'suis complètement paumée des sentiments, mais ça c'est pas nouveau - et pour autant, tu restes un grand amour, j'vais pas dire "mon" grand amour, on sait tous les deux que c'est faux. Mais je t'ai aimé, vraiment ; t'as une place spéciale dans ma vie, quoi que je veuille bien en dire. Peut être même que je t'aime encore, mais d'une autre manière ; et qu'écrire ces mots, injustes évidemment (ai-je déjà été juste, comme amoureuse ?) n'avaient que ce but.

Peut être qu'il est tout là, le problème : mener sa vie comme on la mène au bureau. Peut être qu'il est là, notre perpétuel décalage (même si tu m'diras que je te prends au mot, blablabla). On peut dire ce qu'on veut, et c'est carrément critiquable, c'est qu'en ce qui me concerne, aucune de mes vies ne se mène "comme au bureau". Tu pourras en dire ce que tu veux, mais maintenant que j'ai signé un contrat comme la plupart de mes croisés du métro, j'ai des points de comparaison.


Alors je dois dire, moi aussi pour finir, p't'être même pour commencer, en fait, que tu me manques. Avec toute la schizophrénie qui t'énerve. (et j'aime bien, en fait, t'énerver. nos conversations n'en étaient toujours que plus riches).



 


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