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On pourrait toujours toucher le ciel. 2

Je ne fuis pas les engagements, ce sont eux qui me fuient. Je n’attire toujours que des insaisissables, des déjà pris, des on ne devrait pas. Je dis toujours qu’une relation ne s’agit que d’instants et parfois d’instants qui se suivent.

Et pour autant, je sais bien que c’est moi qu’on verra comme celle qui continue de tout briser. Celle qui vient s’infiltrer et semer des doutes, celle qui prend tout ça pour juste un jeu, quand d’autres tentent de construire des harmonies et des avenirs.

Peu m’importe, après tout, s’il faut un coupable.

Mais je jouais pas, moi. J’sais jamais faire autrement que de me donner toute entière, me glisser en entier dans le creux de tes mains. Non, ça n’avait rien d’un jeu. Même si j’suis pas du genre à demander des comptes, pas du genre à te poursuivre, pas du genre à chercher à te revoir, à balancer partout que toi et moi, on a passé une nuit pleine de sexe et de générosité. Tu vois, c’est cartes sur table ; je ne dirais pas que je ne veux rien de plus, mais j’suis pas une fille embarrassante. Et j’suis pour la paix des ménages, surtout du tien, si c’est ce qui te rend heureux.

Tu vois, je me sens mal aujourd’hui,  et c’est parce que tu t’es senti perdu, et que j’aurais voulu ne pas te mettre dans cette situation. Je sais que toi et moi on va forcément se revoir, travailler à nouveau ensemble, et je me demande comment ça va se passer. Le pire, c’est que je ne regrette pas. Que toi, je t’ai désiré au premier regard. Tu m’as dit « mais tu n’as qu’à claquer des doigts pour avoir celui que tu veux », et définitivement tu te trompes. Il y a toujours les désirs réels et ceux qu’on se fabrique, les désirs impossibles et ceux qui pourraient être. Et j’suis assez patiente pour ne pas me compromettre. Assez patiente pour ne pas me satisfaire de quelque chose que je n’aurais pas vraiment voulu.

Alors, j’suis désolée. J’aurais jamais dû. J’m’en veux et je me dis que j’ai carrément merdé sur ce coup là. Même si moi, j’suis célibataire. Même si tu étais pour moi un désir impossible qui a pu l’être, finalement. Que comme je te l’ai dit, je n’avais rien à perdre. Alors j’suis vraiment désolée, et j’suis complètement paumée. Tu retournes à ta ptite vie, à ta famille, à celle que tu aimes sans doute. Moi j’retourne à la mienne, en ayant touché du bout des doigts ce qui aurait pu être et qui ne sera pas.

J’me demande si on arrivera à se croiser sans désir. Ou sans regret. J’me demande si j’aurais à nouveau envie de te caresser, de t’embrasser, de croiser ton regard ; je me demande comment je garderai ces envies pour moi, comment je ne te dévorerai pas des yeux, comment je ne repenserai pas à cette nuit en te croisant. Même si je sais que tout s’efface. Même si je sais que c’était sans avenir.

Même si pour moi, toi et moi on avait quelque chose de pas réel, ou qu’on l’était à 150%. Quelque chose de dense et d’intense, un truc fou et impossible comme un ancrage à la vie. Même si pour moi, toi et moi on pourrait toujours, toujours toucher le ciel.

 
Ecrit par Perfect-plank, le Dimanche 31 Juillet 2011, 16:38 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Ben W.
07-08-11 à 21:03

Toi il te faut soit un mec, soit une bonne claque...

 
Perfect-plank
Perfect-plank
08-08-11 à 02:07

Re:

il me faut sans doute les deux..!


 
Ben W.
13-08-11 à 16:56

Re:

Je peux, pour la claque ?

 


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